vendredi 26 avril 2024.

Les mystères de Jésus perdu au Temple.

O bienheureux Joseph, notre père, donnez-nous de Jésus et de Marie, une connaissance plus intime, un amour plus ardent, une imitation plus parfaite.

La Sainte Famille à Jérusalem.

Nous contemplerons les saints voyageurs et leurs vertus, en quel esprit de dévotion, de reconnaissance et d’obéissance ils se rendent à Jérusalem, adorent Dieu dans son Temple et s’acquittent des cérémonies pascales1. Quelle n’est pas leur ferveur en récitant les psaumes durant la montée vers Sion et surtout dans les parvis sacrés !

Que dit Jésus à son père dans le secret de son cœur ?

Peut-être lui adresse-t-il déjà les demandes du Pater

Or, au départ… l’Enfant Jésus demeura à Jérusalem à l’insu de ses parents.

Pourquoi ?

Il le dira bientôt à sa mère : pour montrer au monde, par son exemple, que le service de Dieu2 doit passer avant tout, même avant les affections les plus légitimes, même avant d’autres devoirs, ou plus exactement avant ce qui serait un devoir si la volonté souveraine de Dieu n’appelait pas à une vocation plus haute, à son service immédiat.

Jésus plus tard ne fera que traduire son acte en parole

— quand il prononcera ces sentences sévères qui condamnent clairement l’amour intéressé des siens, et qui invitent au parfait détachement en ce qui regarde « la chair et le sang ». Il parlera même de « haïr son père et sa mère »3, alors que l’exemple de toute sa vie prouve son affection filiale.

Ne nous égarons donc pas4, mais écoutons saint Grégoire qui a parfaitement résumé l’enseignement du Christ :

Il faut aimer sincèrement nos proches, nos parents, mais ne plus les connaître, les fuir, les haïr (en quelque manière) dès qu’ils se trouvent en opposition avec les desseins de Dieu sur nous 5.

Telle est la « haine » recommandée par Jésus ; lui-même n’hésita pas, lorsque la chose fut nécessaire, à faire couler les larmes de Marie et de Joseph.

Mais pourquoi Jésus ne prévint-t-il pas ses parents et préféra-t-il — en cette unique rencontre — exercer son indépendance divine plutôt que la docilité filiale ?

N’était-ce pas nécessaire pour le but à atteindre, pour la leçon à donner ? et puis, si Marie et Joseph ne comprirent pas pleinement ce mystère, ne nous étonnons pas s’il reste pour nous une obscurité.

Ô Jésus, par la compassion de votre Cœur pour l’affection de Marie et de Joseph, donnez-moi, non de diminuer si peu que ce soit la plus légitime des affections, mais le courage de lui préférer en tout le bon plaisir de Dieu, et de déplaire aux créatures plutôt que de contrister l’Esprit-Saint6 

Donnez-moi la piété filiale à l’égard de ceux qui représentent ici-bas le Père céleste, mais que ce dernier soit toujours « premier servi » !

Jésus au Temple.

Au milieu des Docteurs.

Il est probable qu’après le départ de ses parents Jésus passa à une grande partie du temps dans le Temple, éprouvant une joie profonde à louer, à adorer, à glorifier son Père dans « sa maison », dans le lieu qu’il s’était choisi.

Offrons nos « heures d’adoration ou de garde », nos « heures saintes » en union avec la prière du Christ.

C’est dans le Temple que Notre-Seigneur se mêla aux Docteurs ; lorsque ses parents le rejoignirent,

ils le trouvèrent au milieu d’eux, les écoutant et les interrogeant, et tout ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de sa prudence et de ses réponses7.

Jésus, qui jusqu’alors c’était appliqué à cacher sa divinité, laisse transparaître très discrètement quelque chose des trésors de sagesse et de grâce qu’il communiquera largement durant sa vie publique, mais il le fait avec la simplicité et l’ingénuité d’un enfant.

  1. D’abord, plein d’estime et de respect pour autrui et pour la pensée d’autrui, il écoute attentivement, se gardant de couper la parole, de vouloir imposer son sentiment.
  2. Ensuite il répond, avec un à-propos, une justesse, une humilité auxquelles les Docteurs ne s’attendaient pas.
  3. Enfin à son tour il interroge. Que demande-t-il ? Peut-être prépare-t-il les esprits et les âmes, par des citations appropriées de l’Écriture, à comprendre que la rédemption est proche, que Dieu va visiter son peuple, et à disposer les cœurs à cette visite. En tout cas, il le fait avec tant de modestie, de grâce souriante et de tact, il montre tellement par son attitude que ce qui l’anime, « c’est l’unique amour de la vérité » et de la gloire divine, « nullement le désir de paraître l’emporter »8, que ses interlocuteurs, loin d’être dépités et froissés de se voir battus par un enfant, ne peuvent retenir leur admiration.

Précieuse leçon que celle-là, et dont le souvenir me serait utile chaque jour.

Ô Jésus, enseignez-moi la modestie et la courtoisie des saints, calqués sur la vôtre !

Apprenez-moi à écouter et à converser comme vous ; aidez-moi à me dépouiller de mes manières brusques, coupantes, suffisantes, à corriger dans mon caractère, par la douceur et l’humilité du cœurs, tout ce qui porte à « donner des signes d’impatience ou d’orgueil».9

L’épreuve de Joseph et de Marie.

Comment on perd Jésus.

Pensant que l’enfant était avec leurs compagnons de voyage, Marie et Joseph firent une journée de chemin, puis le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem,

on devine dans quel angoisse.

Je réfléchirai ici sur la conduite mystérieuse de Dieu.

Il permet qu’un glaive perce le cœur des deux plus grands saints qui soient sur terre, que l’affliction les touche au point le plus sensible, sans la moindre faute de leur part, bien plus, à l’occasion d’une bonne œuvre10 qu’ils viennent d’accomplir avec dévotion, tant il est vrai que la compagnie de Jésus apporte avec elle la croix, et que le bonheur complet n’est pas de ce monde11.

Considérons encore qu’en Marie, comme en Jésus, Dieu regarde bien au-delà des souffrances présentes et permet cette épreuve à cause de nous :

  1. parce que la Vierge doit coopérer à notre rédemption ;
  2. parce qu’elle doit être la grande consolatrice des affligés ;
  3. afin de nous enseigner par son exemple comment on retrouve Jésus.

Imaginons quelle nuit dut passer la plus aimante des mères, quelles invocations elle adressa au Père céleste, le suppliant de ne pas lui retirer déjà le soin et la compagnie de son fils, de veiller sur lui et de ne pas tarder à le lui rendre. Ce qui affligeait tant Marie et Joseph, c’était peut-être de penser que Jésus les avait définitivement quittés pour commencer la mission rédemptrice prédit par l’Ange.

Remarquons ici qu’il y a bien des façons d’être privé de Jésus :

  1. on perd Jésus et sa grâce, et on le sait, par le péché mortel tellement évident que le souvenir ne s’en efface jamais.
  2. Mais il arrive qu’on ignore la perte de Jésus. C’est le cas de l’âme vraiment tiède, c’est-à-dire habituée au péché véniel nettement délibéré. Le jour où elle vient à « faire le pas », à transgresser en matière grave, elle s’en aperçoit bien sur le moment, mais elle l’oublie vite, et c’est la punition de son endurcissement. Ainsi sans doute le pharisien, pétri d’orgueil, avait perdu l’amitié divine, et sortait du Temple, persuadé à tort qu’il était juste12.
  3. Certaines âmes enfin sont simplement privées des consolations de Jésus, c’est-à-dire du sentiment de paix et de joie spirituelle, soit en raison d’infidélités ou d’attaches désordonnées, spécialement d’affection à la veine gloire, mal combattues, soit par une disposition de la Providence qui désire les humilier, les purifier, éprouver et augmenter leur mérite.
    En pareilles circonstances, je dois m’abaisser devant Dieu, le vaincre à force d’humilité13, le chercher comme Marie et le prier instamment de me montrer à nouveau son visage14 ; enfin s’il tarde, m’armer de patience, continuer à le servir et aller à lui dans la foi15.

Jésus est retrouvé.

Après avoir vainement chercher Jésus parmi leurs parents et connaissances, Joseph et Marie, revenu à Jérusalem, se rendent, le troisième jour, dans le Temple. L’angoisse de la Vierge dura donc à peu près autant que, plus tard, sa solitude de la crucifixion à la résurrection.

Jésus sera retrouvé au Temple, dans la maison de Dieu, consacrée à son culte et à la prière, et non auprès de ses parents : c’est là que normalement du moins, nous le rencontrerons nous aussi. Nous le chercherions inutilement parmi nos proches, parmi les vanités du monde ou les délices qu’offrent les créatures.

J’imaginerais Marie et Joseph parcourant les rues de Jérusalem à la recherche de Jésus, absorbés par sa pensée16 et indifférents à tout le reste. Quel joie enfin, dans le Temple, lorsqu’on aperçoit l’Enfant dans un groupe de Docteurs : c’est comme une résurrection pour sa Sainte Mère. Modérant ses transports, elle contemple un moment, avec une surprise mêlée de vénération, l’étonnant spectacle. Puis modestement, et sans chercher à se faire valoir elle-même devant les Docteurs, elle dit à son fils, de façon à n’être entendu que de lui17 :

Mon fils, pourquoi avoir agi ainsi avec nous ? Voyez : votre père et moi nous vous cherchions tout affligés.

Pesons cette parole : « mon fils », imprégnée de douceur, de confiance et de respect. Remarquons, imitons à l’occasion, cette manière de prier, en forme de plainte inspirée par l’amour. Ce n’est pas tant de demander des comptes à Dieu qu’exhaler sa douleur et solliciter implicitement remède à ces maux.

Pourquoi agir ainsi avec nous ?

« Voyez, Jésus, c’est le cœur de la Sainte Vierge qui vous dit cela. C’est l’amour qui parle ainsi. Et nous, comment pourrions-nous supporter votre absence sans nous plaindre ? Qu’est-ce qui nous restera si vous nous manquez ! »18.

Admirons la concision est la modestie des paroles de l’humble Vierge, qui n’ont rien de vif de déplaisant ou d’exagéré. Observons comment Marie, très attentive à la peine de Joseph, emploi le pluriel : avec nous, car le cœur des saints, loin d’être replié sur lui-même, sait remarquer les souffrances des autres, les fait siennes et ne néglige rien pour en procurer le soulagement. Goûtons ainsi le beau titre donner à Joseph sa couronne et sa gloire à jamais.

Comment on retrouve Jésus.

Apprenons enfin de Marie et de Joseph comment nous devons chercher Jésus :

  1. en toute pureté d’intention, moins pour jouir de lui que pour demeurer avec lui, nous conformer et nous unir à lui de volonté, d’esprit et de sentiments ;
  2. avec cette vive douleur de l’avoir perdu, ce désir souverain des cœurs pour lesquels Jésus est tout ;
  3. avec une diligence extrême à employer les moyens les plus efficaces, et cette constance généreuse qui ne laisse aucun repos.
Ô Jésus, quand me donnerez-vous cette soif de vous qui me rendent tout le reste insipide et insupportable ? Qu’en me serez-vous « tous en toutes choses » 19?

Réponse de Jésus

Pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je sois aux choses de mon Père ?

Pourquoi me cherchez-vous ?

Parole volontairement dure et sévère, adoucie par le ton sans doute, qui donne à Marie l’occasion de laisser voir son humilité et sa patience, mais qui, à travers elle, s’adresse à des milliers de parents chrétiens qui ont tant reçu de Dieu par l’intermédiaire du sacerdoce et la vie religieuse et qui au lieu de lui rendre don pour don, hostie pour hostie, s’obstinent à garder jalousement leurs enfants, parfois même à les détourner du service divin. Comme si l’éducation chrétienne et les sacrements, dont eux-mêmes ont si largement bénéficié, ne supposaient pas, au cours des âges, toute une série de « vocations », achetées elles-mêmes par les larmes et le sacrifice d’autres parents !

Il faut que je sois aux choses de mon Père :

parole profonde, idéal magnifique de Jésus et de quiconque a entendu l’appel de Jésus.

Mais moi, ô mon Seigneur, d’où vient que vous me choisissiez pour une pareille grâce : ne m’occuper ici-bas que des affaires de « notre Père », vivre dans le surnaturel de tout mon esprit, de tout mon cœur, n’avoir rien à gaspiller en désirs humains, mais concentrer tout dans le désir divin de votre plus grande gloire20. Et si vous ne m’appelez pas à offrir à votre Père ma personne et mon activité, l’arbre avec les fruits, faites-moi du moins comprendre la beauté d’une vie pleinement donnée au devoir.

Cette parole nous révèle l’indépendance absolue du Christ dans sa mission, laquelle échappe à tout contrôle, même à celui d’une mère très aimé : ne serait-ce pas pour le faire saisir qu’il a omis d’avertir Marie ?

Mais Joseph et Marie ne comprirent pas cette parole, non qu’ils ignorassent la nature de Jésus et sa mission de Sauveur, mais peut-être parce qu’ils ne savaient pas de quelle manière il s’acquitterait de cette mission, ou ne saisissaient pas le dans le détail la nature des ces « affaire du Père » qui réclamait tout leur Fils21.

Respectueusement, Marie s’abstint de demander davantage, et conservant toutes ces choses dans son cœur22, attendit avec prudence le moment d’être éclairé. Sans doute comprit-elle, le jour où Jésus la quitta définitivement pour aller à son ministère public et à sa Passion.

J’apprendrais de la Vierge à garder le souvenir, au besoin par écrit, s’il s’agit de choses plus notables, des faveurs et des illuminations divines : cela m’aidera beaucoup, au jour de recueillement ou de retraite, à saisir le plan de Dieu sur ma vie.

Ô Marie, donnez-moi de comprendre que le sens des paroles divine est trop sublime pour être saisi à la simple lecture, mais que, pour goûter Dieu, il est besoin d’une pieuse et calme méditation, et surtout d’un cœur préparé, harmonisé avec le Christ par l’imitation de ses sentiments et de ses vertus.

Messe du Jour

Saint Romuald, abbé


Lectures pour nourrir vos méditations

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre I “Avis utiles pour entre dans la Vie Intérieure”,

2. Avoir d’humbles sentiments de soi-même.

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre II “Instruction pour avancer dans la Vie Intérieure”,

7. Qu’il faut aimer Jésus-Christ par-dessus toutes choses.

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre III “De la Vie Intérieure”,

7. Qu’il faut chercher humblement les grâces que Dieu nous fait.

11. Qu’il faut examiner et modérer les désirs du cœur (particulièrement les points 5 & 6)

21. Qu’il faut établir son repos en Dieu, plutôt que dans tous les autres biens.(particulièrement le point 4)

26. De la liberté du cœur, qui s’acquiert plutôt par la prière que par la lecture.(particulièrement les points 2 & 3)


Notes & Références

Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome II, De l’Avent au Carême — Notre-Dame — L’Incarnation — L’Enfance de Jésus, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1937, p.268-278.

  1. Luc II, 42-43.
  2. On ne peut se défendre ici de penser à la belle devise de sainte Jeanne d’Arc : « Messire Dieu premier servi » et à sa vocation, qui exigea d’elle les sacrifices que nous savons. À distance, nous voyons surtout la récompense, la gloire, la fécondité de son sacrifice. Mesurons-nous bien toute la peine et la générosité d’un pareil renoncement ?
  3. Luc XIV, 26.
  4. Il faut se garder de prendre à la lettre la tournure orientale :  « haïr » (Luc XIV, 26)
  5. Saint Grégoire le Grand, Hom. 37 in Evang.
  6. Nolite contristari Spiritum Sanctum (Eph. IV, 30)
  7. Luc II, 46-47.
  8. S. Ignace, Constitutions. On lira avec profit les conseils que le saint fondateur donnait au PP. Laynez et Salmeron, envoyés comme théologiens au Concile de Trente : « Il faut que vous soyez plutôt lents que prompts à prendre la parole, réfléchis et charitables dans vos avis, attentifs et calmes en écoutant, vous appliquant à saisir l’esprit, l’intention et les désirs de ceux qui parlent, afin que vous sachiez vous taire ou parler plus à propos. Dans les discussions, il faudra apporter les raisons pour ou contre, afin que vous ne paraissiez pas attachés à votre jugement. Vous devez toujours faire tout votre possible pour que personne ne se retire, après vos discours, moins disposé à la paix qu’il ne l’était au commencement. Enfin, soyez bien persuadés de ceci : pour traiter convenablement les questions importantes des sciences divines et humaines, il sert beaucoup d’en discourir assis et avec calme, et non à la hâte et comme en passant. » La modestie des deux jésuites, non moins que leur science, édifia les Pères du Concile et valut à la Compagnie naissante les plus précieuses sympathies.
  9. op. cit.
  10. Lorsque Ste Thérèse (d’Avila), souffrant d’un violent mal de gorge et toute fiévreuse, se rendit à Burgos, malgré le froid et la neige, pour y fonder un monastère, elle trouva la route coupée par une crue de l’Arlanzon. « Il y avait témérité à tenter le passage, et de fait le char (où était la Sainte) faillit périr. D’après une tradition qui a cours à Burgos, Thérèse fut obligée de descendre au milieu de l’eau et se blessa à la jambe. S’adressant alors son époux avec la douce familiarité qui lui était ordinaire :
    Seigneur, c’est cria-t-elle, après tant de souffrances, que celle-ci arrive à propos !
    Thérèse, répondit le divin Maître, c’est ainsi que je traite mes amis.
    Et elle de répondre :
    Eh ! Mon Dieu, c’est pour cela que vous en avez si peu ! »
    (Fondations, ch. XXXI, éditions des Carm. De Paris, t. IV, p.188, note 2)
  11. « Je promets de te rendre heureuse, non en ce monde, mais dans l’autre » (Notre-Dame à Sainte Bernadette).
  12. On n’offense jamais Dieu mortellement, au point de perdre son amitié, sans s’être aperçu qu’on aller à l’encontre d’un précepte grave. Que les âmes désolées, qui d’imaginent à tort être séparé de Dieu, se consolent encore en sachant que ceux-là sont vraiment à plaindre qui supportent avec une sorte de paix l’absence de Dieu. L’estime souveraine qu’une âme fait de Jésus et de sa grâce est l’un des indices que cette âme le possède et lui est unie.
  13. Cf. Ecclésiastique II
  14. Ps. LXXX, 4
  15. Voir dans saint Jean de La Croix la sécurité, les avantages, l’austère grandeur de cette vie de pure foi.
  16. Quid mihi est in cœlo, et a te quid volui super terram ? (Ps. LXXIII, 25)
  17. Cf. Maldonat, in Luc II
  18. P. Al. Hanrion, p. 107.
  19. P. Al. Hanrion, p. 107.
  20. P. Al. Hanrion, p. 107.
  21. Corn. À. Lapide.
  22. Luc II, 51.

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