dimanche 28 avril 2024.

Enfance de la Très Sainte Vierge

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant.

Humilité, esprit d’enfance de Notre-Dame.

Marie, dans son humilité, s’était offerte à Dieu comme servante, il l’accepta comme épouse, se réservant de le lui faire connaître au jour marqué par sa Providence.

La Vierge se développa peu à peu, enfant devant les hommes, enfant plus encore devant Dieu, de cette enfance spirituelle qui consiste à reconnaître que tout le bien qui est en nous vient du Très-Haut, à s’abandonner avec une confiance filiale au Père céleste, à s’abaisser sans cesse devant lui pour faire en tout son bon plaisir ; enfance dont le Magnificat sera un jour le cantique inspiré. Le Saint Cœur de Marie, pur comme le cristal, humble et confiant à ravir Dieu, restera jusqu’au bout un cœur d’enfant ; et si la simplicité des tout-petits devait charmer le Verbe fait chair au point qu’il la donna en modèle à ses Apôtres, quelle ne fut pas celle de la Vierge toute sainte en ses premières années ?

Abnégation, progrès de Marie

Confirmée en grâce au point de ne pouvoir commettre le plus petit péché, Marie n’en connut pas moins le laborieux apprentissage de la vertu : privations imposées aux sens, fatigue d’un labeur quotidien1, peut-être disproportionné parfois avec ses faibles forces, dépendance continuelle, et même aussi — on peut le supposer — ces mille actes de renoncement que comportent les relations avec le prochain.

Humble, douce et charitable envers tous, s’adonnant d’un cœur parfait à l’étude des Ecritures, Marie, par « ses progrès quotidiens, disposait d’admirables ascensions dans son Cœur2 » ; elle se sanctifiait pour elle-même, elle se sanctifiait pour nous. Qui nous dira les élans de sa ferveur lorsque, debout dans le parvis des femmes, elle suppliait le ciel de s’ouvrir et de laisser enfin descendre le Messie tant désiré ?

Sainte Marie, Mère de Dieu,
Gardez-moi un cœur d’enfant,
Pur et transparent comme une source.
Obtenez-moi un cœur simple,
Qui ne savoure pas les tristesses ;
Un cœur magnifique à se donner,
Tendre à la compassion,
Un cœur fidèle et généreux,
Qui n’oublie aucun bien,
Et, ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble,
Aimant sans demander de retour,
Joyeux de s’effacer dans un autre cœur,
Devant votre divin Fils.

Un cœur grand et indomptable,
Qu’aucune ingratitude ne ferme.

Qu’aucune indifférence ne lasse ;
Un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
Blessé de son amour,
Et, dont la plaie ne guérisse qu’au ciel3 !


Pour aller plus loin…


Notes & Références

Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome II, “De l’Avent au Carême” Notre-Dame — L’Incarnation — L’Enfance de Jésus, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1937, p. 58-60.

  1. Marie gagnait sa vie par son travail : une des Pères les plus anciens appelle Jésus « fabri et quæstuariæ filibus ».
  2. Ps. LXXXIV, 6, et Oraison du 10 novembre (S. André Avellin).
  3. Prière du P. Léonce de Grandmaison.

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