Sans doute les heures de la nuit sont longues pour Marie, comme elles le sont dans la solitude nocturne de nos églises, alors que la petite lampe du sanctuaire éclaire, seule, la nuit des cathédrales ou des humbles chapelles.
L’âme de Marie est semblable à cette petite lampe qui, sans défaillance, brille et attend les clartés du matin pour s’effacer dans la radieuse lumière du jour. Elle attend le grand jour du Seigneur, celui où Il apparaîtra glorieux pour ne plus mourir.
O Marie, comme vous deviez prier à cette heure pour les apôtres dont la foi était si chancelante, pour ces onze premiers prêtres dominés alors par la peur et la désillusion !
Priez aussi pour moi afin que je ne défaille pas dans les ténèbres d’ici-bas en attendant la grande lumière de l’éternité !
Près de Marie je récite mon Credo.
