vendredi 26 avril 2024.
 

La présence de Marie m’apporte « l’Amour de l’Hostie »

En donnant au monde l’humanité de Jésus, ô Sainte vierge Marie, Vous lui avez donné aussi en quelque façon : l’Eucharistie. 

L’Église nous rappelle en présence du Saint-Sacrement : 
       Ave Verum Corpus de Maria Virgine.

C’est donc Vous, ô ma Mère, qui nous avait préparé le Pain de Vie ! 

Dans l’Ancien Testament, Sara pétrissait le pain qui devait nourrir les anges envoyé par Dieu à Abraham.

Mais Vous, Vous nous avez préparé une nourriture infiniment plus précieuse : le Pain des Anges, devenu notre Pain, grâce à Vous !

Alors, quoi de plus naturel, quoi de plus logique que de m’adresser à Vous, ô Marie, pour bien user de l’Eucharistie ?

Oui, je reconnais humblement que je ne vous ai pas assez appelée à mon aide pour recevoir la petite Hostie qui vient si souvent me fortifier, me refaire, me réjouir.

Je me tourne donc avec confiance vers Vous, en ce premier samedi du mois consacré à la Sainte Eucharistie afin que vous me fassiez mieux apprécier la grâce incomparable qui m’est faite, et aussi pour Vous remercier de nous avoir préparé le Pain de Vie, notre grande joie d’ici-bas.

Communier, c’est donc munir à Lui, votre Fils, au point de ne faire plus qu’un avec Lui, comme la nourriture avec mon corps.

Mais alors que mon corps transforme les aliments et se les assimile, c’est Jésus qui me transforme en Lui.

Ah ! Si je n’opposais pas de résistances, si je savais me livrer à son action divine, quelles transformations n’opèrerait-Il pas en moi !

Or, je me montre, trop souvent, réfractaire et rebelle à cette transformation.

Tant d’obstacles s’opposent à ma fusion totale avec Jésus !

O ma Mère, donnez-moi vos dispositions ! 

Je ne vous ai pas appelé assez à mon secours avant de Le recevoir.

Qui donc mieux que Vous cependant, peux m’aider dans ce travail de ma préparation ?

Vous qui connaissez la valeur inestimable de ma petite Hostie, disposez-moi à me laisser envahir par Celui qu’elle voile… 

Ce qui empêche mon union, ma transformation en Lui ?

Ah ! Je le sais que trop…

  • Il y a mes mauvaises habitudes connues et non désavouées, auxquelles, faute de générosité, je n’ose toucher ; 
  • Il y a mon égoïsme profond, mes vanités ridicules, tout ce petit monde auquel je tiens comme un enfant gâté qui ne veut donner aucun de ses jouets…

Inclinez-moi peu à peu, ô Vierge Marie, à prendre vos propres dispositions pour mieux communier, pour faire toute grande, — comme Vous l’avez si bien faites Vous-même — la place au Christ Jésus !

Et puis, mon action de grâce…

Votre présence n’est-elle pas aussi indispensable ?…

Même lorsque je ne suis pas distraite à cette heure solennelle où Il est là, présent, présent tout entier, pour moi seul, sous les voiles de mon Hostie à moi, c’est si imparfait, si indigne de Lui, tout ce que je peux offrir !

Dans le silence de mon impuissance et dans l’aveu de mon néant, rendez Vous-même à votre Fils, des hommages que je ne puis pas lui offrir…

Et tandis que je m’en serais remise à Vous, pour L’adorer, Lui rendre grâce, L’implorer, ne prendra-t-Il pas plus facilement possession de tout mon être ?…

Oh ! Je sais bien que cette action de grâce faite ainsi avec Vous, par Vous, en Vous, ne sera pas inerte et passive.

Vous m’aiderez à « vivre mes communions » 
       en réveillant mes énergies, en stimulant ma générosité, 
       en m’inspirant à me sacrifier sans réserve.
Vous me ferez plus fidèle à mon devoir d’état, 
       et aux inspirations de la grâce, 
       afin que, 
       de communions en communions,
       je me prépare celle du ciel qui ne finira jamais…  

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