L’Evangile ne nous dit pas à quel moment les Apôtres commencèrent à consacrer le Corps du Seigneur. Est-il téméraire de supposer qu’ils n’attendirent pas la descente du Saint Esprit pour répéter les paroles du Maître sur le pain et le vin ?
Tous les regards de Marie se portaient vers l’Eucharistie, n’en doutons pas. Depuis trente-trois ans Elle n’avait pas quitté son Fils, Le suivant même dans sa vie publique, de loin sans doute, avec les Saintes Femmes, mais Le suivant tout de même pour tâcher de Le voir et de L’entendre. Après l’Ascension, Marie n’a plus que l’Hostie. En elle se concentrent donc toutes ses pensées, tous ses désirs. Elle réclame cette Hostie sainte à saint Jean ou aux autres Apôtres, les premiers prêtres du Christ, avec une humilité profondément touchante.
Ai-je assez le désir de la Sainte Communion, au moins la veille du jour où je dois m’approcher de la Sainte Table ?
O ma Mère, vous qui aviez une faim ardente de Jésus-Hostie, avivez dans mon cœur le désir de Le recevoir le plus souvent possible.
Ô Jésus, je voudrais vous recevoir avec les dispositions de votre Mère !
Demander à Marie dans une petite prière spontanée, le sens de l’Eucharistie.
