mercredi 1 mai 2024.
 

L’Adoration des Mages

Seigneur, étendez votre droite sur vos fidèles et accordez-leur le secours du ciel afin qu’ils vous cherchent de tout leur cœur 1!

Jésus appelle à lui les Mages

Efficacité de sa grâce.

Après la naissance de Jésus, des Mages vinrent d’Orient à Jérusalem :

Où est le roi des Juifs qui vient de naître, dirent-ils ; nous avons vu son étoile… et sommes venus l’adorer.

Dans sa crèche, Jésus est roi, mais, roi des âmes. Le dernier des hommes pour la puissance extérieure, il gouverne les cœurs par le dedans. C’est lui qui fait briller dans le ciel d’Orient un signe merveilleux, lui qui donne aux Mages d’en comprendre le sens, lui qui se fait chercher par eux, et qui, cherché, leur accorde la grâce et la joie incomparable de le trouver.

Jésus vient pour tous ; personne n’est exclu de la grâce, de la rédemption du Christ :

La vocation des Mages2, prémices des Gentils, va le montrer.

Les Mages ne furent pas seuls à contempler l’étoile insolite, ni même peut-être à saisir la signification du signe.

D’autres orientaux la virent aussi qui n’eurent pas le courage de quitter leurs familles, leurs foyers, et de partir ainsi à l’aventure, en terre étrangère ;

C’étaient des sages… selon le monde. Pareille grâce de Dieu leur revint-elle jamais ? Connurent-ils le Christ et jouirent-ils de son salut ? C’est au moins douteux.

Et, moi ?

Combien de fois n’ai-je pas été sollicité intérieurement de chercher le Christ, d’embrasser sa pauvreté, son humilité, telle de ses vertus ?

Ceux qui restaient durent mettre en avant d’excellentes raisons pour excuser leur inertie.

Quand on ne veut pas faire quelque chose, ou obéir à un ordre, on est si ingénieux pour trouver des prétextes ! « Leo in via ! Il y a peut-être un lion sur mon chemin, s’écrie le paresseux qui ne veut pas se rendre au travail »3.

J’admirerai la faveur incomparable que Dieu fit aux Mages en leur inspirant avec tant d’efficacité cette entreprise généreuse et difficile, en leur faisant surmonter les appréhensions et vaincre le respect humain ; je supplierai Notre-Seigneur de m’accorder une grâce semblable en me donnant le courage d’aller où il m’appelle. Et, si déjà Notre-Seigneur, par une faveur insigne, a fait briller à mes yeux son étoile, en me retirant du monde pour que je le trouve dans la vie religieuse, alors qu’il en laisse tant d’autres embarrassés par le souci des affaires, je l’en remercierai avec effusion ; puis-je le prierai de m’envoyer souvent ces illuminations qui détachent le cœur de la terre et l’ouvrent aux affections du ciel.

Ma vocation à la Foi.

Grandeur de ce don.

Je réfléchirai également sur ma vocation à la foi, toute gratuite, et combien miséricordieuse de la part de Dieu. Cette foi que d’autres cherchent longuement, dans l’angoisse, les larmes et les tortures de conscience ; cette foi que plusieurs doivent acheter au prix de leur fortune, de leur réputation, de leurs amitiés et de leurs relations de famille, je l’ai reçue au baptême, sans qu’il m’en coûte rien, sans que jamais peut-être, j’aie mesuré l’importance d’un tel don et ses heureuses conséquences.

Si j’ai lu le récit poignant de certaines conversions, comme je dois me trouver privilégié ! Comme je dois remercier Dieu d'être né dans « la maison de lumière » qu'est la Sainte Église !
Oui, il est juste et digne, équitable et salutaire de vous bénir toujours et en tout lieu, ô Dieu de sainteté, Père tout-puissant et éternel, qui par la grâce et la venue de votre Verbe incarné avez illuminé nos cours de la véritable lumière, de celle qui ne cessera que pour faire place un jour à la contemplation directe de votre splendeur. Par le Christ Jésus, soyez béni, ô Père, d'avoir fait luire à mes yeux l'étoile de la foi !

Fidélité, Foi, Courage, calme et docilité des Mages.

1) Il semble bien que le signe extérieur ne brillait plus lorsque les Mages partirent pour la Judée afin de s’enquérir du nouveau roi, et la disparition de l’étoile dut leur causer une peine sensible.

Mais, la grâce intérieure les accompagnait toujours, entretenant leur foi, leur confiance et leur générosité ; ils ne la sentaient cependant que dans ses effets, puisqu’ils ne se relâchaient en rien de leur ferveur, exemples vivants de fidélité et de courage aux époques de sécheresse et de ténèbres intérieures.

2) Parvenus à Jérusalem, les Mages montrent une grande foi en confessant que le nouveau-né est le Roi des Juifs qu’ils viennent adorer4, et en s’enquérant uniquement du lieu de sa naissance.

3) Ils font preuve de grande résolution et magnanimité, car ils ne sont pas sans comprendre que chercher ainsi, au vu et au su de tous, un autre roi qu’Hérode, et cela, en son domaine et presque dans sa cour, crée pour eux un danger. Cette confiance héroïque, ce courage invincible sont mis au cœur des Mages par le petit roi qu’ils viennent adorer, lequel ne soustrait l’éclat extérieur de son étoile que pour faire briller dans les âmes la lumière intérieure de la foi, de cette foi par laquelle (les saints) ont conquis des royaumes ; pratiqué la justice, obtenu l’effet des promesses.5

4) De cette foi et de cette fermeté procède chez les Mages un calme qui contraste avec le trouble d’Hérode et de Jérusalem ; ceux qui sont dominés par les passions, par l’ambition, la haine ou l’intérêt, ne peuvent jamais jouir de la paix. Quelle n’est pas au contraire la tranquillité de l’homme qui cherche Dieu et Dieu seul !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut, que craindrai-je ? lahvé est le rempart de ma vie, de qui aurai-je peur ?…

Qu’une armée entière vienne camper contre moi, mon cœur ne s’effraiera point ; alors même que le combat s’engagerait contre moi, j’aurais confiance 6!

5) Enfin, ils se montrent humbles et dociles, en recevant la lumière, — alors qu’ils sont eux-mêmes prêtres et sages — de ceux qui peuvent la leur donner comme établis par Dieu pour guider les hommes dans les voies du salut : les prêtres et les docteurs du peuple choisi.

Ainsi dois-je faire quand Dieu se cache ; je dois continuer à le chercher dans la sincérité de mon cœur, recourir aux moyens humains et naturels quand les lumières spéciales me sont refusées, et surtout ouvrir mon âme aux guides que m’offre la Providence.

O Dieu, qui par le moyen du Verbe incarné, nous avez éclairés sur la vraie valeur des choses d’une lumière nouvelle, faites, nous vous en supplions, que la splendeur de la foi qui éclaire nos esprits illumine aussi nos œuvres 7!

Conduite de la Providence.

Comme vous êtes bon, ô Jésus, pour ceux qui vous cherchent ; mais que dire de ceux qui vous trouvent 8!

(Hérode) assembla tous les Princes des prêtres et les Scribes du peuple et s’informa où devait naître le Christ. Ils lui dirent : à Bethléem de Juda. Hérode fit alors appeler les Mages en secret… :

Allez, leur dit-il, informez-vous exactement de l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin qu’à mon tour j’aille l’adorer9.

J’admirerai en trois choses la conduite de la Providencequi fait tourner tous les événements au bien de ceux qui aiment Dieu10 :

1) Elle utilise la jalousie d’Hérode pour faire connaître aux Mages le lieu où a dû naître le Messie.

2) Elle se sert de ministres indignes, qui ne profiteront pas eux-mêmes de la grâce, pour éclairer ceux qui cherchent Dieu d’un cœur droit.

3) La Providence divine resplendit encore en ce qu’elle nous a fait don des Livres inspirés, lesquels nous donnent la lumière pour connaître le Christ, pour le chercher et pour le trouver. Pour cela, je n’ai besoin ni d’étoile miraculeuse, ni de révélation nouvelle : il suffit d’une prière ardente et d’une méditation sérieuse.

En lisant les écrits des saints, nous sommes parfois surpris de les entendre parler de « paroles intérieures » de Dieu à leur âme, paroles merveilleusement efficaces, et qui transforment une vie11. Ce sont là des faveurs insignes auxquelles je ne saurais prétendre, et pourtant que de paroles parfaitement authentiques, bien que nullement extraordinaires, Dieu adresse à mon âme, paroles dites pour moi, paroles qui pourraient m’être d’un immense secours, mais que je ne remarque pas, faute de recueillement et d’esprit d’oraison. Que de passages de la sainte Ecriture, que de textes de la liturgie frappent mes yeux ou mes oreilles sans aller jusqu’au cour, textes et passages qui ont alimenté la vie intérieure des Saints 12!

O doux Jésus, qui avez déclaré solennellement : Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez,13 daignez éclairer pour mon âme le sens de vos saintes Ecritures, afin que j’y découvre toujours davantage, avec votre adorable personne, la vie éternelle, qui est de vous connaître14.

Dieu récompense les Mages :

L’Étoile réapparaît.

Dès qu’ils eurent entendu les recommandations d’Hérode, les Mages partirent… Et, aussitôt l’étoile se mit à les précéder, ce qui leur causa une grande joie

Je remarquerai leur empressement à quitter Jérusalem et la cour d’Hérode ; ils sont dignes de Celui qui maudira un jour le monde, son indifférence aux choses divines et sa corruption déguisée, car leur cœur n’a pour le monde aucune complaisance. Et, le mien ?

J’admirerai la fidélité et la délicatesse du Seigneur à récompenser ceux qui le cherchent. L’étoile n’est plus nécessaire que pour indiquer la maison de Bethléem où se trouve l’enfant, et pourtant Dieu veut qu’elle précède les voyageurs jusqu’à cette ville, afin de remplir leurs âmes de joie et de consolation.

Les Mages à Bethléem

Entrant dans la maison15, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère.

Je me représenterai la première stupeur des Mages lorsque l’étoile s’arrête sur une pauvre demeure et qu’une fois entrés, ils contemplent Celui dont le royaume n’est pas de ce monde. C’est donc ce pauvre enfant, enveloppé de langes vulgaires, qu’ils sont venus chercher de si loin ! Cette femme d’artisan, modeste et simple, la mère du Messie ! Mais, une lumière intérieure, plus précieuse que l’étoile, les jette à genoux, et ils adorent le Dieu caché.

Ils trouvèrent l’enfant dans les bras de Marie, Jésus, n’a jamais quitté, ne quittera jamais les bras de Marie : c’est là, toujours, que nous le trouverons.

Marie est la voie vers Jésus, comme Jésus conduit au Père.

Je contemplerai longuement cette scène, tant que j’y trouverai du goût, comme on contemple, sans pouvoir s’y arracher, un splendide panorama ; je laisserai mon âme s’imprégner des divines influences qui s’en dégagent16.

Je verrai les Mages se prosterner le front contre terre, à la manière des orientaux. Je pénètrerai surtout dans leur âme, illuminée par une foi vive et agissante, pleine d’une reconnaissance ardente pour la vocation merveilleuse qui les amène aux pieds du Messie. La lumière intérieure leur fait voir dans le nouveau-né le Créateur du monde, leur donne une confiance entière en cet Enfant tout aimable, qui esquisse son premier sourire. Enfin, ils s’offrent à lui comme de loyaux sujets, promettant de le servir jusqu’à la mort.

O Jésus, splendeur du Père, faites luire aussi votre face sur votre serviteur,17 rassasiez-moi de votre présence intérieure, en attendant que je le sois de votre gloire18. Comme je me réjouis de voir s'accomplir les oracles d'Isaïe et de David19, de ce qu'on accourt à votre berceau des extrémités de la terre, afin de louer votre nom et de compenser par un peu de gloire les humiliations de la crèche ! 

Mais, je songe avec serrement de cœur, Ô Dieu méconnu, que ce mystère est celui de votre royauté sur l'univers, et que trop rares sont ceux qui viennent vous présenter leurs hommages. Puisse ma pauvre prière, puissante parce que je l'unis à celle de votre divine Mère, hâter l'avènement de votre règne ! 

Omnis terra adoret te et psallat tibi, psalmum dicat nomini tuo, Altissime 20!

Que toute la terre vous adore et chante en votre honneur, qu’elle chante votre nom !

Les présents des Mages

O Jésus, ò mon Roi, je me donne à vous pour toujours.

Pendant que les Mages adoraient Jésus, leur suite s’empressait au seuil de la maison, et les chameaux, sur un signe du conducteur, avaient docilement plié les genoux. Les Mages ouvrant alors leurs trésors en tirèrent l’or, l’encens et la myrrhe qu’ils vinrent respectueusement présenter à l’Enfant. Leur foi, éclairée d’en haut, inspira leur générosité.

« Ils offrirent de la myrrhe, dit saint Irénée, à celui qui devait mourir ; de l’or à celui dont le règne ne finit point ; de l’encens au Dieu des Juifs qui se manifestait maintenant aux Gentils21.

Ces dons extérieurs symbolisaient aussi très heureusement leurs vertus intérieures de détachement, de charité et de dévotion. Que dut penser de ces riches présents22 celui qui devait un jour louer bien haut le geste d’une veuve versant deux piécettes dans le tronc du temple ! Pouvait-il faire moins que de les récompenser par les plus riches dons intérieurs, par une charité encore plus ardente, par le don d’oraison et de sagesse, par cette sorte d’incorruptibilité qu’est la préservation de toute faute grave et la persévérance indéfectible dans l’amour divin ?

Avec les Mages, j’adorerai l’Enfant Dieu comme il veut l’être, en esprit et en vérité, et je présenterai mon offrande, celle que par sa grâce Jésus me presse intérieurement d’accomplir.

Si je suis religieux, je renouvellerai mon triple vœu,

  • celui de chasteté, dont la mortification est figurée par la myrrhe ;
  • celui de pauvreté qui met aux pieds de Jésus mieux qu’une riche offrande : tout ce que je possède ;
  • celui d’obéissance, qui me consume au feu de l’amour comme un parfum, souverainement agréé du Christ obéissant jusqu’à la mort.

Nous nous imaginerons enfin être un « petit serviteur »23, et assister à l’entretien des Mages avec Marie. Ils lui racontent la merveilleuse apparition de l’étoile et toutes les péripéties de leur voyage, s’enquérant respectueusement de sa condition, des raisons de sa venue à Bethléem — puisqu’elle se trouve dans la maison d’autrui — des circonstances de la nativité.

Départ des Mages.

Leur bonheur.

Ayant été avertis en songe de ne point retourner vers Hérode, les Mages retournèrent dans leur pays par un autre chemin.

Les Mages avaient cru à la bonne foi d’Hérode, et leur simplicité pouvait attirer un malheur ; mais la Providence veillait. Ils partent donc directement vers l’Orient, et la route, cette fois, leur semble courte. Quelle allégresse dans leur cœur, quelle joie, lorsqu’ils s’entretiennent de tout ce qu’ils ont vu ! Qu’ils s’estiment largement payés de leurs peines et des dangers courus !

Apprenons, par leur exemple, que si dans les choses de Dieu, les débuts sont difficiles, la suite en est tout autre. C’est donc prudence de ne pas reculer devant les premières souffrances24.

O mon Maître, vous qui me connaissez mieux que les hommes, vous savez combien le « laborieux apprentissage de la vertu » m’est difficile et me coûte de peines : Ma tristesse présente, je le crois sur votre parole, se changera un jour en joie, mais cette foi est languissante, éclairez-la d’un rayon de votre belle lumière intérieure, et ma vie sera transformée !


Messe du Jour

Épiphanie de Notre-Seigneur


Lectures pour nourrir vos méditations

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre I “Avis utiles pour enter dans la vie intérieure“

3. De la Doctrine de la Vérité

5. De la lecture de l’Ecriture Sainte

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre II “Instruction pour avancer dans la vie intérieure”,

9. De la privation de toute consolation (particulièrement les points : 1, 3, 4 et 7)

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre III “De la vie intérieure”,

10. Qu’il est doux de servir Dieu et de mépriser le monde (en particulièrement les points : 1, 2 et 6)

12. Qu’il faut s’exercer à la patience, et lutter contre ses passions (particulièrement le point 5)

43. Contre la vaine science du siècle (en particulièrement le point 4)

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre IV ”Du Sacrement de l’Eucharistie“,

9. Que nous devons nous offrir à Dieu avec tout ce qui est à nous, et prier pour tous (particulièrement les points : 1 et 4)

11. Que le Corps de Jésus-Christ et l’Ecriture sainte sont très nécessaires à l’âme fidèle (particulièrement les points : 2 et 3)

  • Foucauld : 93-94 ; 143 ; 173 ; 236.

Notes & Références

Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome II, De l’Avent au Carême — Notre-Dame — L’Incarnation — L’Enfance de Jésus, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1937, p. 229-240.

  1. Prætende, Domine, fidelibus tuis, dexteram cœlestis auxilii, ut te toto corde perquirant (Messe du samedi de la IIIè semaine du Carême).
  2. Les exégètes voient en eux non des rois, mais des prêtres, des sages venus de Perse ou d’Arabie: les prophéties de Daniel, placée autrefois par Nabuchodonosor à la tête des Mages de Chaldée, avaient pu venir jusqu’à eux.
  3. Proverbes, XXVI, 13.
  4. Matt. II, 2.
  5. Hebr. XI, 33.
  6. Ps. XXVII, début.
  7. Noël, Coll. de la Messe de l’aurore.
  8. Quam bonus es quærentibus… Sed quid invenientibus ! (Oft. du S. Nom de Jésus).
  9. Matt. II, 4-6.
  10. Rom. VIII, 28.
  11. Ainsi celle qui anima S. Isaac Jogues. FOUQUE-RAY, Les Martyrs du Canada, p. 179.
  12. « Lorsque je lis certains traités où la perfection est montrée à travers mille entraves, mon pauvre petit esprit se Fatigue bien vite, je ferme le savant livre… qui me dessèche le cœur, et je prends l’Ecriture Sainte. Alors tout me paraît lumineux. Une seule parole découvre à mon âme des horizons infinis, la perfection me semble facile… » (Sainte de Thérèse de Lisieux, 6° Lettre à des missionnaires).
  13. Matt. VII, 7
  14. Jean XVII, 3.
  15. Le mot de S. Matthieu « maison » est formel.
  16. Agir autrement, par empressement naturel ou vaine curiosité, serait, selon le de S. Jean de La Croix, «  Vouloir prendre à nouveau la nourriture avant d’avoir digéré la précédente. »
  17. Ps. 119, 135.
  18. Ps. 17, 15.
  19. Ps. LXXI, 10 ; Isaïe LX, 6.
  20. Introït du II° dim. après l’Epiph. et Antienne de Matines de l’Epiphanie (Ps. LXVI, 1). Ce verset donne bien le sens de la fête.
  21. « Les Mages, dit le P. Prat, en offrant à Jésus ce que leur patrie avait de meilleur, n’y mettaient pas sans doute une intention aussi raffinée ; mais l’esprit de Dieu qui guidait leur main et celle de l’évangéliste a très bien pu vouloir nous suggérer ce sens figuratif » (Vie de Jésus-Christ, I, p. 106).
  22. Que fit Marie de l’or reçu ? Pauvre, le donna-t-elle à de plus pauvres ? Saint Luc n’en dit rien, mais il est aisé de deviner les sentiments de la Vierge, lorsqu’on connaît la façon de faire de l’âme privilégiée qu’elle forma à son image. Si la petite Bernadette, quoique d’une famille de miséreux, se montra toujours admirablement constante à refuser tout don, tout cadeau en argent, n’est-ce point parce que telle était la recommandation secrète de la Dame ?
  23. S. IGNACE, Exercices Spirituels, Nativité.
  24. « Oh, mes filles, que Dieu est un bon payeur! » (St THÉRÈSE, Pensées sur l’amour de Dieu, ch. I).

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