samedi 27 avril 2024.
 

La présence de Marie m’apporte « la Lumière »

La lumière…  Qui donc ne l’aime pas ?

Mon Dieu, vous-même, ne lui avez-vous pas donné toutes vos préférences puisqu'elle sortie de vos mains avant tout autre créature ?...

Le premier jour, Dieu créa la lumière…

Passage éblouissant de la Bible, 
       qui enchantait mon imagination d'enfant, 
       mots tout dorés de soleil, débordants de vie et de joie !

      Vous l'aimez aussi, la lumière, ô Notre-Dame, c'est sûr.

Sûr, puisque vous avez illuminé de clartés radieuses 
       votre grotte de Massabielle et que, 
       au dire de la petite Bernadette éblouie, un nuage d'or précédait votre venue…

Et Catherine Labouré, toute irradiée de l'éclat de vos rayons, 
       raconte que votre disparition ressemblait à une lumière qui s'éteint…

Oui, vous êtes bien la Vierge lumineuse ; 
       l’auteur de l'Apocalypse ne vous a pas autrement décrite 
       qu’enveloppée du soleil, auréolée d'étoiles et ayant la lune sous vos pieds…

Lumière visible qui évoque l'invisible, 
       celle qui vient de Dieu Lui-même, foyer de lumière, 
       et que vous recevez pour la diffuser sur les âmes.
La lumière. Il y a cependant des âmes qui en ont peur, 
       semblable à ces oiseaux de nuit qui ne peuvent pas supporter l'éclat du soleil, 

Ou à ces poissons aveugles qui frôlent les merveilles de la flore sous-marine sans jamais l'apercevoir.

Ainsi les âmes qui ferment les yeux volontairement 
       pour ne pas voir l'aveuglante Vérité, 
       et qui cherche à vivre comme si le Christ, lumière du monde, 
       n'avait rien enseigné…
       Qui laissent de côtés, dans l'ombre  trompeuse, 
       tout ce qui pourrait condamner leur conduite.

 Vierge Marie, Vierge aux rayons, que votre Présence dans ma vie m’apporte la grande lumière, celle qui éclaire tout homme venant en ce monde.

Vous êtes la lampe mystique, toujours allumé, 
       qui rayonne la Lumière éternelle, 
       le miroir qui la reflète incessamment.

 Alors, je vous en prie, éclairez-moi !

 Éclairez…

Les replis poussiéreux d'une conscience trop souvent indulgente à elle-même, 
ces fautes même  pardonnées, témoins des miséricordes divines à mon égard,
ces tendances mauvaises, pour que je les connaisse mieux et me décide, 
       une bonne fois, à entreprendre la lutte. 

Faites-moi bien comprendre que le péché engendre les ténèbres 
       et que mon intelligence ne jugera sainement que dans la mesure où 
       je serai pure.

Éclairez…

Ma foi si souvent chancelante, qu’un rien abat, voile ou déconcerte, 
mes doutes qui voudraient s'installer chez moi pour y semer l'erreur et le trouble...
et ma confiance fragile, que les événements obscurcissent à certaines heures.

 Éclairez…

Toute vie toute ma vie chrétienne, avec ses luttes et ses difficultés, 
dissipez les nuages du respect humain qui voilent si souvent la clarté... 
mes confessions fréquentes qui seraient source de lumière si je préparais 
       plus sérieusement l'aveu de mes fautes,
mes communions qui m'apportent, voilée sous l'Hostie, la Lumière incréé, 
       Celui avec qui on ne marche pas dans les ténèbres...

 Éclairez…

Ma route, pour que je ne m'égare pas le long des sentiers de traverse.

Vous savez, vous, ô ma Mère, celle que je dois suivre,  
Vous savez le secret de ma vocation personnelle,
Vous voyez dans la lumière, la pensée de Dieu sur moi, la perfection 
       que je dois réaliser, le degré de gloire que je dois atteindre…

Ah !  soyez là, aux endroits difficiles, aux tournants qui me dérobent 
       la route.

 Éclairez…

Enfin les ténèbres qui m'enveloppent 
       — attaque perfide contre ma foi, assauts livrés à ma pureté — 
ténèbres qui m'empêchent, comme les apôtres en pleine tempête, 
       de reconnaître le Maître qui vient au-devant de moi...
 O Marie, Vierge aux rayons, 
       jetez aussi vos clartés sur notre pauvre monde qui En a tant besoin ! 

En ce mois de février qui se déroule 
       dans la clarté douce et apaisante 
       des cierges priants de la Chandeleur ; 

En ce mois de février qui nous rappelle 
       votre rocher de Lourdes 
       où brasillent constamment les lumières tremblotantes des cierges, 
       agissez à votre douce manière sur tant d’âmes malades et lasses de 
       souffrir. 

Vous ne voulez pas tant les éblouir que les éclairer doucement et par 
       degrés, 
       comme l’aurore qui précède le soleil 
       ou l'aveugle opéré qui ne peux recevoir qu'insensiblement la lumière…

 Demeurer chez moi. C’est ma sécurité et ma joie.

Que vos yeux de maman me regarde toujours — moi votre petite enfant — 
       dans la vision divine, 
       et que, sous votre regard lumineux, soutenue par vous, 
       j'apprenne à marcher comme un enfant de lumière. 

Messe du jour

Saint Tite, évêque et confesseur

Mémoire sainte Dorothée, vierge et martyre


Notes & Références

Manuel des enfants de Marie Immaculée, par la permanence mariale. Nouvelle édition, Paris, 1952, p. 252-255.

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