« Il vous semblera peut-être que telle ou telle parole du cantique aurait pu être exprimé autrement… J’ai ouï-dire à certaines personnes qu’elles préféreraient éviter de les entendre. Ô Dieu, que notre misère est grande ! Nous ressemblons à ces animaux venimeux qui changent en poison tout ce qu’ils mangent.
« Ô mon Seigneur, comme nous profitons mal de tous vos bienfaits ! Votre Majesté s’ingénie à inventer des moyens, des manières nouvelles de nous faire saisir votre amour pour nous ; et nous, nous sommes si peu habitués à vous aimer que nos pensées s’en vont à leur objet habituel (et terrestre)… Dieu a voulu nous enflammer d’amour… Et, ce n’est pas sans une grave raison qu’il a employé ses expressions…
Pour conclure, si vous trouvez dans la Sainte Écriture quelque chose que vous ne compreniez pas…, Ne vous en effrayez jamais. L’amour que Dieu nous a porté, et qu’il nous porte encore, m’étonne davantage, et me met hors de moi, quand je pense à ce que nous sommes ».1
Ces réflexions si justes sont à retenir, car la Sainte Liturgie fait des emprunts fréquents au Cantique des Cantiques, surtout à propos de la Très Sainte Vierge.
Pour nourrir vos méditations…
- Dons et privilèges de l’humanité sacrée de Jésus-Christ
- Place, rôle, prérogatives de Jésus et de Marie dans la création
- Cantique des Cantiques, note B
- Des sentiments de la Très Sainte Trinité et de l’humanité sacrée du Christ
- Cantique des Cantiques
Notes & Références
Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome II, De l’Avent au Carême” Notre-Dame — L’Incarnation — L’Enfance de Jésus, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1937, p. 330.
- Ste Thérèse à ses filles à propos du verset : Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche (Bras, édit. Silverio. t. IV, pp. 216-218) ↩