Mon Dieu, éclairez-moi et attirez-moi,
pour que je méprise la vanité,
pour que je vous aime de toute mon âme,
pour que je vous cherche, que je vous trouve, que je mette en vous toute ma joie.
Mon Seigneur, mon seul Dieu, mon Dieu et mon tout, que je ne poursuive plus la vanité !
Tout est ombre et vanité ici-bas. Vanitas vanitatum et omnia vanitas. Que je ne donne mon cœur à aucune chose de ce monde.
Que rien ne me détourne de vous. Oh ! gardez-moi pleinement et entièrement ! Prenez ce très fragile cœur et ce très faible esprit en votre divine garde !
Attirez-moi, pour que je trouve en vous ma consolation, le matin, à midi, le soir.
Soyez ma brillante lumière en laquelle je cherche la direction et la paix.
Que je vous aime, À mon Seigneur Jésus, d’une fervente et pure affection ! Que je vous aime avec cette ardeur, mais plus grande encore, dont les hommes ici-bas aiment les êtres d’ici-bas !
Que j’aie cette tendresse et cette constance à vous aimer si fort louée parmi les hommes, quand l’objet de leur amour est terrestre.
Que je vous trouve, et que je vous sente réellement ma seule joie, mon seul refuge, ma seule force, ma seule consolation, ma seule espérance, ma seule crainte, mon seul amour.
Pour aller plus loin…
Notes & Références
Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome I, Conseils pratiques pour l’oraison — La Très Sainte Trinité — Les perfections divines — La Grâce — Les fins dernières”, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1938, p.93.
