Bien des fidèles voient avant tout la communion, la joie de rencontrer le Sauveur, de Lui parler cœur à cœur, de jouir de sa présence Cela ne suffit pas. Ce n’était pas l’intention première de Jésus en instituant l’Eucharistie pour nourrir nos âmes.
Marie le savait bien. Sa foi, son amour, ambitionnaient des avantages autrement précieux que la joie de posséder l’Hostie en son cœur. S’assimiler à l’Hostie de telle sorte que Jésus ne rencontrât dans son âme aucun mouvement que le désir de faire sa volonté, voilà ce que le bon Maître trouvait en sa Mère ; voilà ce que devrait produire en nous le Sacrement de l’Autel.
Est-ce que je demande avec assez de ferveur à Jésus de me transformer en Lui après L’avoir reçu ? Les jours où j’ai le bonheur de communier sont-il marqués par de vrais efforts ?
O ma Mère, aidez-moi à me livrer totalement à Jésus pendant qu’Il repose dans mon cœur ;
que je ne cherche pas tant à jouir de sa présence qu’à correspondre à ses desseins d’amour sur moi.
Vierge Marie qui nous avez préparé l’Eucharistie, donnez-moi le sens de l’Hostie.
Ave verum corpus natum de Maria Virgine : Je vous salue, vrai Corps né de la Vierge Marie.
