jeudi 25 avril 2024.
 

Le lavement des Pieds

Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre dans l’exercice de l’autorité.

L’intention de Jésus.

Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, ayant aimé les siens qui sont en ce monde, il les aima jusqu’à la fin.

Et, pendant le souper, le diable ayant déjà mis au cœur de Judas… le dessein de le livrer, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains, qu’il était sorti de Dieu et retournait à Dieu…, il versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples1.

L’intention de Jésus est de donner à ses disciples, présents et à venir, une leçon inoubliable d’humilité.

Ce qui la rend crucifiante pour son Cœur, héroïque aux yeux de Dieu et des hommes, c’est qu’il sait ce qui se passe dans l’âme de Judas, l’un des Douze auxquels il va rendre l’humble service que rendent habituellement les esclaves.

C’est le moment de nous livrer à une admiration sans bornes : le Christ aux pieds de Judas ! La Pureté suprême aux pieds d’un pécheur ! Le Saint des saints aux pieds d’un traître !

O Jésus, comme il est vrai que « vous avez tellement pris en tout la dernière place que jamais personne au monde n'a pu vous la ravir ! » 

Faites que j'accepte de m'abaisser pour l'amour de vous, moi qui pense sans cesse à m'élever.

Les sentiments du Cœur de Jésus.

Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers son Père…

Définition splendide de la mort.

Est-ce ainsi que je la comprends, que je m’efforce de la faire comprendre ?…

Tout chrétien est un fils de Dieu, en voyage vers la maison de son Père. Et, le terme de ce voyage, ce sont les bras d’un Père aussi tendre que puissant, d’un Père qui assiste ses entants durant la route et qui les attend.

Ayant aimé ceux qui étaient siens en ce monde, il leur donna une marque suprême d’amour2.

C’est Jean, l’apôtre du Sacré Cœur, qui dit cela.

Le Maître regarde ses disciples avec une tendresse indicible.

Ces braves gens, simples et imparfaits, mais qui ont tout quitté pour le suivre, Jésus les aime avec son cœur de chair, et il souffre à la pensée de les quitter. Bientôt il les appellera d’un mot affectueux au possible, d’un mot dont il ne s’est pas encore servi :

Filioli, mes petits enfants.

Encore un instant, et il permettra à Jean un geste d’une privauté incroyable : il laissera l’apôtre vierge reposer sur sa poitrine, comme pour le dédommager de la peine qu’il lui cause par son départ. Et, Jean, premier en date des grands mystiques et des familiers de Jésus, sentira battre sous son oreille le Cœur du Christ.

O Jean, dites-nous ce que vous avez ressenti dans cette minute du ciel !... 
N'est-ce pas alors que la divine charité 
— charité pour le Christ et charité pour ses membres 
— vous est apparue comme le tout de la vie ?

N'est-ce pas alors que s'est ébauché le message que Marguerite-Marie, après-vous, devait annoncer au monde ?

N’est-ce pas alors que vous avez conçu les grandes lignes de votre évangile ?

O Jean, par les ardeurs qui vous transportèrent à cette heure bénie, 
faites que je ne demeure pas indéfiniment aride et froid au banquet de l'Eucharistie.

Faites qu'il y ait dans ma vie une au moins de ces minutes qui attachent au Christ par des liens personnels, par des liens d'amour supérieurs à toutes les séductions de ce monde.

Ayant aimé les siens…

Ayant aimé ceux qui étaient siens en ce monde.

Nous aussi, nous sommes siens ; nous aussi peut-être, nous avons tout quitté pour le Christ ; nous aussi, nous sommes dans le monde ; nous aussi, nous sommes aimés avec une force d’amour indicible.

Mais, hélas ! Nous ne voyons pas le regard de Jésus, nous n’entendons pas le son de sa voix.

C’est de foi qu’il nous faut vivre.

Et, alors nous, ne croyons qu’à demi à l’Amour.

Quand donc aurons-nous la foi ?

Quand croirons-nous que notre Dieu est charité, qu’il est Père, et que ce dogme de la paternité divine, après celui de la Trinité sainte, est le fondement de tous les autres ?

Quand comprendrai-je qu’il y a plus d’affection et d’amour dans la bouchée de pain eucharistique préparée pour moi seul3 que dans la tendresse des mots et des regards ?…

Jésus m’aime et m’aimera, jusqu’au bout, jusqu’à la fin de ma vie.

Ce n’est pas lui qui m’abandonnera. Mais c’est lui qui m’empêchera de l’abandonner.

Ma sécurité, c’est lui, ma persévérance et mon espérance, c’est lui.

Je crois, Seigneur ; venez en aide à l’insuffisance de ma toi.

Il donna aux siens une marque suprême de son amour

Jésus a aimé les siens « jusqu’au bout » ; il les a aimés « à la perfection »4.

L’amour que rien ne lasse, que rien n’arrête, qui ne connaît pas de mesure ni d’impossibilités, Jésus va en donner une preuve éclatante en se mettant aux pieds des disciples, en devenant leur serviteur : il fera ce que bien des valets, de nos jours, consentent difficilement à faire pour leurs maîtres.

Voilà le premier « in finem » qu’il va réaliser.

Il y en a un autre, plus étonnant encore. Nous savons, en effet, par les Synoptiques, ce qui suivit le lavement des pieds.

En instituant le sacrement d’Eucharistie, Jésus continue à servir, à se faire petit, aimer jusqu’aux dernières limites de l’amour.

Le Christ, tout Dieu qu’il est, ne peut pas créer de sacrement plus divin5, ne peut se donner davantage que par l’Eucharistie,

puisque celle-ci, selon la magnifique pensée de Mgr Gay, c’est la grâce propre du Christ se répandant sur le monde, la grâce particulière du Fils passée « à l’état d’inondation et de déluge universels ».

Oui, c’est d’un amour infini que procède l’institution de la sainte Eucharistie : tout-puissant, Jésus-Christ ne pouvait réaliser un don plus prodigieux ; infiniment sage, il ne pouvait imaginer un don plus utile ; infiniment riche, il ne pouvait se montrer plus libéral.

O Jean, vous n'avez pas besoin de nous dire que le Sauveur, après avoir jadis annoncé l'Eucharistie, l'institua en ce jour. 

Nous comprenons à merveille l'allusion contenue dans vos paroles6. Obtenez-nous du Cœur eucharistique de Jésus la grâce qui fait aller jusqu'au bout dans l'amour.

Une contestation s’éleva

C’est entre la cène légale et l’institution du Sacrement d’amour que se place l’épisode raconté par saint Luc7 :

Il y eut une contestation parmi (les disciples pour savoir) lequel d’entre eux pouvait passer pour le plus grand. « Etrange moment pour étaler un amour-propre mesquin ! Jésus le réduit à néant par l’excès de son humilité. Lui qui devrait prendre place seul pour être servi, c’est lui qui se fait leur serviteur »8. Il donne la leçon de choses, l’exemple qui dépasse en efficacité tous les sermons, fussent-ils d’un Homme-Dieu.

Quant aux disciples…,

au lieu de se disputer des rangs dans cette pauvre cène qui précède sa mort, qu’ils contemplent d’avance, dans le royaume que son Père lui a donné, les places de choix qu’ils occuperont ! 9.

Formam servi accipiens…

Jésus…, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains, et qu’il était sorti de Dieu, et qu’il retournait à Dieu, se leva de table, déposa ses vêtements et se ceignit d’un linge, puis versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples…

Qui fait cela ? Et, à qui ?…

Le Verbe incarné, sorti de Dieu et sur le point de retourner à Dieu, lave les pieds à des hommes, ses créatures, à des pécheurs, à ceux qu’il jugera au dernier jour.

Les versets de saint Jean que nous venons de citer évoquent le premier chapitre de son évangile

« Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était en Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait,
et sans lui rien n'a été fait...
Il était dans le monde,
et le monde a été fait par lui,
et le monde ne le connut pas...
Et le Verbe s'est fait chair
et il a habité parmi nous. 10»
Or le Verbe devenu chair, un jour, 
fit cette chose prodigieuse, 
cette chose inouïe, 
cette chose plus étonnante en un sens qu'une guérison 
ou une résurrection, 
cette chose que nous n'aurions jamais crue si elle n'était révélée : 
connaissant son être divin et son égalité avec Dieu, 
il ne dédaigna pas de descendre au rang d'esclave, 
de rendre les services que rendent les esclaves, 
de se mettre, lui, Dieu, aux pieds d'hommes pécheurs, 
afin que l'homme pécheur acceptât de s'humilier 
pour l'amour de Dieu...11

Jésus, grave et silencieux, va de l’un à l’autre. Il lave les pieds de Jean, d’André, de Philippe, qui le regardent faire, muets de stupeur. Il lave les pieds de Judas, puis les essuie lentement, avec amour, avec plus d’amour encore que la femme pécheresse ne lui avait à lui-même essuyé les pieds chez Simon. Lui, qui pleura sur Lazare et sur Jérusalem, est-il possible qu’il n’ait point alors versé des larmes sur l’apôtre en qui la grâce et les passions mauvaises se livraient un dernier combat ?

O Jésus, appliquez-moi tout le mérite de votre geste et de vos larmes, puisque le malheureux apôtre méconnaît le don qui lui est fait. 

Mon cœur est dur, je le sais, mais il ne demande qu'à se laisser attendrir. Il est occupé par les affections de la terre, mais il ne demande qu'à s'ouvrir à votre amour.

Simon-Pierre

Jésus arriva auprès de Simon-Pierre qui lui dit « Vous, Seigneur, vous me lavez les pieds ! » Jésus répondit : « Ce que je fais, tu ne le sais pas encore, mais tu le comprendras plus tard. » Pierre dit (alors) : « Non, vous, ne me laverez pas les pieds, non, jamais ! Si je ne te lave, repartit Jésus, tu n’auras point de part avec moi.

Alors, non seulement les pieds, mais la tête et les mains » ; Jésus lui dit : « Celui qui vient de se baigner n’a pas besoin de se laver, mais il est pur tout entier. Et, vous aussi, vous êtes purs, mais non pas tous. »

Contemplons à loisir cette scène délicieuse.

Ecoutons le cri de Pierre, puis sa prière si spontanée, dictée par l’affection. Il va d’un excès à l’autre. Le « rectu sapere » n’est pas encore son fait12.

O bon saint Pierre, que votre geste me plaît ! 
Je me retrouve tellement dans vos défauts…
et aussi dans vos crises de ferveur ! 

Aujourd'hui humble et généreux dans l'amour, 
et demain lâche au point de déserter le devoir et de renier. 

Mais, ce que je sais, et ne perds pas de vue, c'est qu'il y a deux hommes en vous, même après votre vocation et votre noviciat : 
— l'homme terrestre, sûr de lui-même et attaché à ses idées, qui survécut à l'appel du Maître ; — puis, après la Pentecôte, l'homme spirituel, celui dont l'Esprit de Jésus, fit une créature nouvelle, profondément humble, ne se fiant guère à sa propre force, mais « revêtu de celle d'En-haut ».

Moi aussi comme tout le monde, j’ai mes heures de générosité, voire mes minutes d’héroïsme, de loin en loin (sic). Ce qui m’est difficile, c’est de soutenir l’effort ; ce qui me fait défaut, c'est la persévérance. 

O Pierre, vous qui, dans cinquante jours, apparaîtrez au monde comme un miracle vivant de l'Esprit-Saint,

obtenez-moi de désirer ardemment, 
obtenez-moi de solliciter sans cesse 
et d'obtenir enfin cette véritable humilité du cœur qui vous a transformé, 
car elle seule, je le sens bien, peut me maintenir dans la ferveur 
et la fidélité au Christ Jésus. 

Et, vous, Esprit de Jésus, promis par Jésus, 
venez vite, comblez-nous de vos dons 
et remplissez les cœurs de vos fidèles.

L’humilité, vertu des supérieurs.

Jésus dit alors « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds, les uns aux autres. »

Après un tel acte, l’enseignement oral peut suivre ; il jouira d’une autorité singulière.

Quant au précepte, son sens est clair : ce que Jésus recommande, ce n’est pas tant le geste symbolique du lavement des pieds, que la disposition, chez tous ceux qui détiennent la moindre parcelle d’autorité13, à se mettre au-dessous de leurs inférieurs. Ils doivent le faire d’abord dans leur cœur, puis manifester de temps à autre cette disposition en s’acquittant de certaines pratiques d’humilité14. Ils auront soin parfois, dans l’oraison, de comparer leurs propres défauts avec les vertus et les qualités de leurs inférieurs ; puis tout en reprenant ceux-ci lorsqu’ils y sont obligés par le devoir, ils leur feront comprendre qu’ils les estiment, qu’ils les aiment, et que le mal qu’ils reprennent ne les empêche nullement de reconnaître le bien qui est en eux.

En faisant cela ils obéiront au Christ, ils imiteront le Christ, ils reproduiront en eux les sentiments du Christ, selon la recommandation de saint Paul15. Et, ainsi, ils rendront suave leur autorité. Ils la feront aimer, et eux en même temps ; ils exerceront une influence durable et profonde, au lieu d’obtenir une régularité extérieure et passagère.

En lavant les pieds de ses apôtres, le Sauveur nous a donné une grande leçon : il nous a appris à joindre humilité à la charité, la charité à l’humilité. Il ne faut jamais séparer ces deux vertus. « L’humilité sans la charité, c’est pour ainsi dire la lumière de la lune, claire, mais froide ; la charité sans l’humilité n’est qu’un feu de paille… L’union de l’humilité et de la charité est le caractère de l’autorité chrétienne et ecclésiastique. Et, voilà, en effet, ce qui a toujours distingué l’Église, les saints, les pasteurs selon le Cœur de Jésus. Aussi l’Église veut-elle que, le Jeudi-Saint, les prélats fassent la cérémonie du lavement des pieds : elle l’appelle le mandatum. Mais, le mandatum ne doit pas se restreindre au Jeudi-Saint. Toute fonction de l’autorité ecclésiastique est un mandatum… »16

Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre dans l'exercice de l'autorité.

Et, vous, Ô Marie, Mère très humble du Sauveur, je compte sur votre puissante intercession pour m'obtenir la grâce de remporter des victoires sur mon orgueil et de me mettre, généreusement et sincèrement, aux pieds de mes frères.

« Ce que je fais, tu le sauras plus tard »

Il y avait là, pour Pierre, un sens caché.

L’apôtre ne savait pas qu’il allait bientôt recevoir le vrai Corps du Christ ;

s’il l’avait su, il aurait compris que Jésus parlait de pureté morale, de cette pureté qui est nécessaire à quiconque doit communier. Cette pureté, je demanderai aux saints apôtres, *au Sauveur lui-même, de m’en donner le sens et le goût…

Jésus s’empresse donc autour des apôtres : il veut enlever lui-même les dernières taches de ces âmes privilégiées.

Il faut le laisser faire… Pierre ne comprend pas encore, mais plus tard il saisira.

Les confesseurs, les directeurs de conscience doivent respecter, chez les âmes que Dieu appelle à une haute sainteté, ce souci de répondre dans les plus petites choses aux exigences divines, ces regrets pour des manquements en apparence minimes que beaucoup taxeraient trop vite de minuties. Il faut se garder de traiter toutes les âmes de la même manière. Dans le collège apostolique lui-même, quelles différences nous trouvons entre Pierre, Jean, Thomas, Judas !…

Il y en a plus encore, parfois, entre les personnes qui habitent sous le même toit ou se succèdent au même confessionnal…


Messe du Jour

Jeudi Saint


Lectures pour nourrir vos méditations

  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre I “Avis utiles pour entrer dans la vie intérieure”, 2. Avoir d’humbles sentiments de soi-même.
  • “Imitation de Jésus-Christ”Livre II “Instruction pour avancer dans la vie intérieure”, 7. Qu’il faut aimer Jésus-Christ par-dessus toutes choses.
  • Office du Jeudi Saint, le « Mandatum »
  • Foucault : 125 ; 127-128.

Notes & Références

Sujet d’Oraison pour tous les jours de l’année, Tome IV, Passion et Résurrection. Ascension et Pentecôte, P. J.-B. Gossellin, S.J., 2ᵉ édition revue et augmentée, Apostolat de a prière, Toulouse, 1941.

  1. (Jean, XIII)
  2. Traduction du R.P. Huby.
  3. Jésus s’est incarné pour le genre humain. Mail il y a des hosties où il se rend présent pour moi tout seul.
  4. L’expression grecque dont se sert saint Jean peut signifier l’un ou l’autre. « Parmi les interprètes, écrit le R.P. Huby, les uns se prononcent pour le premier sens, d’autres (S. Jean Chrysostome, Moldonat) pour le second, d’autres enfin, auxquels nous nous rallions, réunissent les deux significations : l’amour final fut un amour extrême, le dernier acte en fut aussi le comble » J. Huby, Discours après la Cène, p. 10).
  5. Gaspard, Catechismus catholicus, p. 204, note 2.
  6. La liturgie les a prises pour l’Introït de la messe du Cœur eucharistique de Jésus.
  7. Luc XXII, 24
  8. R.P. Lagrange, L’Evangile de Jésus-Christ, p. 502.
  9. Lagrange
  10. Jean, I, 1-14, traduction du P. Durand (Verbum Salutis)
  11. « Jésus-Christ, sans biens et sans aucune production au dehors de science, est dans son ordre de sainteté.
    Il n’a point donné d’invention, il n’a point régné; mais il a été humble, patient, saint…, sans aucun péché. Oh!qu’il est venu en grande pompe et en une prodigieuse magnificence, aux yeux du cour, qui voient la sagesse! » (PASCAL)
  12. Nul doute que la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus, à la place de saint Pierre, se fût laissé faire sans protester. Oh! que la vertu de simplicité est chère à Dieu! La meilleure façon de plaire à quelqu’un, c’est de lui obéir, c’est de conformer nos goûts et nos idées à ses goûts et à ses idées.
  13. Même s’ils n’ont à l’exercer que sur des serviteurs, des collégiens ou des enfants.
  14. « Laver les pieds toutes les œuvres les plus humbles, voilà ce qui est à imiter. Non pas seulement prêcher, mais savoir condescendre jusqu’à ces menus et humbles services. Tout, parce que c’est Jésus qui le veut, parce que c’est Jésus que je trouve sous la figure du prochain. » (Mon Evangile selon S. Jean, p. 380)
  15. Phil.II,5
  16. (P. MESCHLER.)

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