vendredi 19 avril 2024.

Ai-je la vocation ?

À saint-Joseph, Patron des Vocations.

Les Pères exhortent vivement ceux qui se préparent au ministère sacerdotal à bien se convaincre que l’espoir de l’Église et le salut des âmes reposent entre leurs mains1.

Tout le monde est appelé à la Sainteté… au Salut :

Le Dieu de toute grâce qui nous a appelés à son éternelle gloire dans le Christ Jésus,

dit saint Pierre2.

Nous ne parlons pas ici de cette vocation de tout homme au Salut, mais de la Vocation particulière par laquelle Dieu appelle à un état de vie supérieur où, en plus des commandements de Dieu, l’homme, renonçant au monde pour se donner totalement à Dieu, s’oblige à observer les conseils évangéliques. C’est à cet état de vie supérieur que l’on réserve généralement le nom de « Vocation » au sens strict.

Suis-je appelé par Dieu à choisir un état de vie de perfection plutôt qu’à demeurer dans la voie commune ? Autrement dit :

« Ai-je la vocation ?… »

Voilà une question qui a troublé bien des âmes généreuses…

Puis-je …?

Dois-je me donner à Dieu totalement ?…

Il arrive même que des âmes consacrées, en face des tentations ou du démon de midi, se troublent et se demandent :

« Suis-je dans ma voie ?… »

— Ne me serais-je pas trompé en entrant au Séminaire ?… au Couvent ?

Et le démon en profite pour les embrouiller, troubler, décourager par des scrupules :

Qui sait si…?

Suis-je dans ma voie…?

… etc.

Aussi bien pour éclairer les jeunes gens qui, au seuil de la vie, se posent cette grande question, aux conséquences incalculables : « Ai-je la vocation ? », qu’aux âmes troublées déjà engagées, nous allons regarder la question en face.

Et, d’abord :

Il y a plus de vocations que l’on ne croit.

Dieu a toujours donné au monde les vocations nécessaires :

En aucun temps, dit le Pape Paul VI.  et en aucun lieu, on ne peut penser que Dieu ne pourvoit pas aux besoins de l'Église et que comme dans le passé, il n'appelle pas à Lui des contingents innombrables d'adolescents susceptibles, dans leur générosité, leur force, leur intégrité, leur pureté d'obtempérer à la voix du Christ et de concevoir le désir de se dévouer à l'Église...3

Si tous ceux qui ont été appelés par Dieu avaient répondu, le monde serait déjà converti. Mais il faut compter :

a) Avec ceux qui ne sont pas nés !…

Quelle joie et quelle gloire pour ces familles nombreuses dans lesquelles Dieu s’est choisi tant de vocations d’élite : une petite Thérèse (neuvième), un saint Ignace (onzième), un François-Xavier (treizième), une Catherine de Sienne (vingt-quatrième) !…

Sans préjuger des cas particuliers… Quel dommage ! si Madame MARTIN avait refusé sa neuvième !…

Le monde n’aurait pas sainte Thérèse de Lisieux !

b) Il y a les fils uniques… adorés…

  • Ils ne sont pas entrainés aux sacrifices…
  • Et, puis, une famille pour laquelle Dieu n’est pas Dieu, n’est pas un terrain propice pour les vocations !

c) Il y a cette monstruosité d’une éducation où l’on fera continuellement abstraction de Dieu et de son Christ.

Fait combien de fois vérifiée… et proclamé d’ailleurs par ceux mêmes qui ont lancé l’enseignement athée : c’est-à-dire l’enseignement qui, de parti pris, passera sous silence Dieu, sa Révélation, la Divinité de Jésus-Christ et nos devoirs envers Lui, etc… Il n’y a rien de tel pour tarir les vocations d’hommes (et encore plus de femmes)4.

Aussi Vatican Il proclame-t-il dans sa Déclaration sur la Liberté Religieuse, n° 5 :

Les droits des parents sont violés si les enfants sont contraints de fréquenter des cours qui ne correspondent pas à la conviction religieuse des parents, ou si l'on impose une méthode unique d'éducation d'où la formation religieuse est entièrement exclue.

Mais, dès que les petits chrétiens sont élevés chrétiennement, les vocations fleurissent, nombreuses et fortes.

Et Vatican Il5 rappelle aux Parents que : « Ils doivent par la parole et l’exemple être les premiers à faire connaitre la Foi à leurs enfants, et ils doivent cultiver la vocation de chacun d’eux, spécialement la sainte vocation ».

d) Il y a enfin ceux qui se sentent appelés, mais ne veulent pas répondre.

Un sur trois :

Des hommes qui s’y entendaient, comme saint Jean Bosco, saint Alphonse de Liguori disaient :

Dans l’ensemble, sur trois enfants, il y a une vocation !

C’est un peu ce que répète Sa Sainteté Paul VI :

Dieu appelle des contingents innombrables…6

Erreurs sur la vocation :

  • Certains croient que pour avoir la vocation, il faut en avoir l’attrait… Or, il y en a qui n’ont pas l’attrait et ont la vocation…
  • Et il y en a qui en ont le désir et, d’une façon évidente, sont loin d’avoir la vocation… Ils n’ont pas les dispositions requises.
  • D’autres s’imaginent qu’il faut avoir un jour entendu une petite voix intérieure qui dit :

Viens !…

  • Certains oublient qu’il y a des vocations très diverses. J’ai connu un prêtre qui ne réussit pas par manque de santé chez les Chartreux et qui devint un très saint prêtre diocésain, saint vicaire, saint curé de campagne, et mourut curé de cathédrale avec une vraie renommée de sainteté.
  • Il y a des vocations qui exigent une santé ou une intelligence au-dessus de la moyenne. Il y a par contre, des vocations qui, tout en exigeant un grand amour de Dieu, peuvent convenir à un sujet à santé délicate ou sans instruction.
    Par exemple l’humble Frère Portier devenu saint Pascal Baylon.

Est-il obligatoire de répondre à sa vocation ?

Il ne faut pas dire :

 « Celui qui, par sa faute, aurait été infidèle à sa vocation sera nécessairement damnée. » Non ! C’est faux ! Car, quelques péchés, si graves soient-ils, que l’on ait commis, si l’on s’humilie et demande pardon à Dieu.

Dieu pardonne et accorde tous les moyens nécessaires pour se sauver.

Il n’en est pas moins vrai qu’un homme qui, par sa faute, se mettrait hors de la voie où Dieu l’aurait appelé d’une façon certaine et pressante (car il y a des appels plus pressants que d’autres), cet individu se priverait de beaucoup de grâce et compromettrait son salut.

Si saint François d’Assise était resté marchand de drap ou si saint Ignace était resté chevalier à la Cour, on peut se demander ce qu’ils seraient devenus.

Que de jeunes filles se seraient sanctifiées, auraient progressé dans l’amour divin, auraient attiré toutes sortes de bénédictions sur la terre en prenant Jésus pour Époux et qui, embarquées avec un mari onanisme, vicieux ou léger, au milieu de péchés de toutes sortes, avec bien peu, en fait, de secours religieux auront eu une destinée toute différente !

Egalement, combien de jeunes gens auraient eu une vie féconde en mérites pour la gloire de Dieu, qui, liés un peu trop vite à une femme superficielle, égoïste ou opiniâtre, se sont installés dans le péché pour avoir la paix en ménage ; triste paix qui prélude souvent de terribles comptes à rendre au Souverain Juge !

Combien de fois le choix généreux du plus haut service aura arraché l’intéressé à la médiocrité et, par le fait même, à bien des chutes !…

Il est donc de la première importance de se poser cette question : « Ai-je la vocation ?… »

Il y a des hommes qui n’y avaient jamais pensé jusque-là et qui, un jour, s’étant posé cette question, ont eu une vie toute transformée qui les a amenés à la sainteté.

Bien plus, ils sont devenus instruments de Salut entre les mains de Dieu pour des milliers et des milliers d’âmes. (Un saint Paul, un saint François-Xavier, un saint Alphonse de Liguori, etc…)

Tout jeune homme catholique…7 doit se poser un jour cette question aux conséquences incalculables.

Les Exercices Spirituels, surtout s’ils sont faits suivant la stricte méthode de saint Ignace, sont le meilleur moyen pour régler rationnellement cette question. Car ils obtiennent les dispositions voulues :

  • a) pour y voir clair ;
  • et b) pour avoir le courage nécessaire.

Ai-je la Vocation ?…

Il est nécessaire d’avoir des idées claires là-dessus. Sinon, beaucoup d’appelés ne répondront pas. Et, les âmes qu’ils devaient sauver ne le seront peut-être pas.

Mais, comment savoir si je suis appelé ?

Saint Ignace ne pose pas la question sous cette forme abstraite : « Ai-je la vocation ? »

D’abord, parce que souvent, on ne le sait bien qu’après…

Soit que Dieu ait le droit de demander à quelqu’un le sacrifice d’Abraham

Dieu demanda à Abraham de Lui sacrifier son fils Isaac et au moment où le père allait enfoncer le couteau, un Ange l’arrêta. Dieu se contentait de l’obéissance.

Ainsi : saint Camille entra deux fois chez les Capucins et deux fois fut obligé d’en sortir… Dieu le réservait pour fonder l’Ordre des Camilliens. Saint Benoit Labre entra à la Trappe… et en sortit.

Et, Monsieur Martin, le futur Papa de la Petite Thérèse, n’alla-t-il pas frapper à la porte du Saint-Bernard pour y solliciter son admission ?

Elle lui fut refusée. Dieu avait d’autres desseins. Mais, son acte généreux reste.

Combien de jeunes gens sont entrés au Grand Séminaire ou au Couvent et (ne parlons pas des lâches) en sont sortis légitimement.

Non seulement ils n’ont pas à avoir honte, mais au jour du jugement, ils seront étonnés de la récompense extraordinaire et éternelle qu’ils recevront alors pour avoir, un jour de leur jeunesse, fait ce geste de tout quitter pour le Christ. Geste dont le Maitre s’est contenté.

Dieu a voulu que dans toute vocation, il y eût un risque.

Il y a bien un risque dans tout mariage… dans tout engagement de marin ou de soldat !… Pourquoi voudrait-on ne rien risquer pour le Christ ?…

En tout cas, sachez que ce risque aura toujours sa récompense.

Donc, saint Ignace ne pose pas la question sous cette forme :

« Ai-je la vocation ?… » Il la pose d’une façon plus concrète :

« Que dois-je faire, moi, aujourd’hui ? »

Et, ce problème, ainsi posé, est plus facilement soluble.

Un homme de bonne volonté, qui réfléchit tant soit peu, arrive assez facilement à savoir ce que Dieu veut qu’il fasse… du moins pour le moment.

Car cette question : « Que dois-je faire aujourd’hui ! » s’éclaire de principes théologiques et d’événements providentiels, qui nous manifestent cette volonté de Dieu que nous devons toujours vouloir suivre.

Parfois la volonté de Dieu se manifeste tout d’un coup, très clairement. Tantôt les voies de la Providence se manifesteront progressivement. Dieu exige notre bonne volonté.… notre recherche. L’enjeu en vaut bien la peine !…

Ecoutez le Pape Paul VI dans le discours déjà cité :

… La plupart du temps, en réalité, la vocation à embrasser la vie sacerdotale ne se révèle pas de soi-même, directement, mais elle doit être détectée comme si elle était la perle évangélique enfouie dans le champ. Dieu, en effet, qui se réserve l'appel de ceux qu'Il choisit, demande cependant la collaboration des ministres sacrés pour que les jeunes gens prennent conscience de l'action que déploie la grâce céleste et qu'ils conduisent à maturité le germe divin déposé en leur âme... 

Ce n’est pas vous… C’est Moi qui vous ai choisis !…

Et, d’abord, la vocation vient de Dieu. Elle ne vient pas de nous. Le mot « vocation » vient du mot latin « vocare », appeler.

C’est Dieu qui appelle.

Il n’est pas rare, même dans une famille chrétienne, de constater une déformation précoce vis-à-vis de l’enfant à qui l’on pose cette question :

— Mon petit, que veux-tu faire quand tu seras grand ?

Si l’enfant a été frappé les jours précédents par la vue d’un évêque ou d’un officier aviateur ou d’un agent de la circulation, il répondra

« Je veux me faire Evêque… Aviateur… Agent de la circulation… », etc…

Saint Ignace, dans le Préambule pour la considération des États de vie8, dit au retraitant :

Nous commencerons tout en contemplant sa vie (de Notre-Seigneur) à rechercher et à demander à Dieu en quel état ou genre de vie sa Divine Majesté daignera se servir de nous. 

La perspective change. Ce n’est pas à nous de choisir en premier lieu, mais à Dieu. Cela, il ne faut pas l’oublier.

Sa Sainteté Paul VI9 dit :

… Cette vocation dépend totalement d'une décision mystérieuse de Dieu suivant la parole même du Rédempteur : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis… »10

Il ne s’agit donc pas tant de savoir si ça me plait ou non, mais si Dieu m’appelle…

Il s’agit de chercher « où Dieu daignera se servir de moi » durant mon court pèlerinage terrestre dont la fin est de « le louer, honorer et servir » ici-bas « et par ce moyen, sauver mon âme »11.

Nous avons là une lumière qui nous aidera à voir la volonté de Dieu sur nous.

Il s’agira donc de « choisir, dit saint Ignace12, seulement ce qui nous conduit davantage à la fin pour laquelle nous avons été créés ».

La question s’éclaire… Poursuivons :

Si vis !… Si tu veux !…
Mais, Dieu requiert que l'Homme réponde à son invitation par le libre assentiment de sa volonté continue Sa Sainteté Paul VI13 : en d'autres termes, la vocation divine exige que l'Homme écoute... 

Sans doute, il faudra : Fournir aux fidèles, aux âmes des jeunes en particulier les ELEMENTS SUBSIDIAIRES tels que ces âmes puissent écouter la parole divine et qu'elles sachent répondre à Dieu... 

En tout, cela, il faudra, ajoute le Pape, respecter l'action de Dieu et la liberté des candidats. 

Au chapitre XIX de saint Matthieu, 14nous voyons Notre-Seigneur nous donner une leçon maitresse sur cette question :

Si tu veux !… Viens !… Suis-moi !…

Un jeune homme accoste Jésus :

Bon Maitre, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?

Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements, etc…

Et le jeune homme lui dit :

Mais tout cela, je l’ai fait depuis ma jeunesse.

Jésus le regarde et… l’aime, remarque saint Marc.

Le jeune homme a l’idonéité. Le Seigneur vient de le voir à sa réponse. Il lui lance donc l’appel :

Si vis !… Il ne reste plus qu’à lui de vouloir.

Si tu veux être parfait, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le Ciel, et viens ! Suis-moi !15

« Si tu veux ! »

Dieu respecte la liberté : Si vis !…

Hélas ! ce jeune homme s’en alla tout triste, au lieu de répondre à l’appel. La réflexion que fait alors Jésus laisse douter du salut de cet adolescent.

Donc :

DÈS MAINTENANT, NOUS AVONS DEUX ELEMENTS AU SUJET DE LA VOCATION :

L’appel de Dieu.

Appel qui sera concrétisé par l’Evêque ou le Supérieur ecclésiastique responsable, chargé d’admettre au nom de l’Église dans un état de Perfection,

et

La Volonté libre du candidat : « SI VIS !… Si tu veux !

Il reste à voir maintenant d’autres éléments. Ils permettront aux Supérieurs de prononcer l’Appel et au candidat de répondre, de se présenter à l’appel… De tout quitter, pour se donner totalement à Dieu dans tel ou tel état de vie supérieur ou « Vocation ».

  • Notre-Dame du Bon Conseil, daignez m’éclairer !
  • Saint Joseph, Patron et Gardien des Vocations, daignez venir à mon aide !

Mais, comment savoir si je suis appelé ?

Parlez, Seigneur. Votre serviteur écoute !

Pour le savoir, il faut d’abord prier.

Une vocation demande beaucoup de prières :

  • pour y voir clair ;
  • pour se mettre en « disponibilité »

Dites avec saint Paul :

Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?…16

Avec le jeune Samuel17 :

Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute

  • Invoquez Notre-Dame du Bon Conseil,
  • priez saint Joseph, Patron des Vocations,
  • votre Ange Gardien,
  • votre Patron de Baptême,
  • etc…
  • Allez faire les Exercices Spirituels de saint Ignace.

Les Exercices Spirituels.

Le Saint Père, dans son discours sur la vocation, ne nomme pas explicitement les Exercices spirituels, mais, il demande de favoriser les conditions qui aideront et disposeront l’adolescent à écouter la Parole de Dieu. Or, les conditions énumérées par le Saint-Père se trouvent rassemblées, de fait et surtout, au cours des Exercices Spirituels.

En premier lieu, le silence Intérieur... car leur pensée (des jeunes gens)… assaillie par une multitude considérable d'excitations extérieures, souvent vaines et vides, parfois même malfaisantes et pernicieuses, les empêche de concevoir et de méditer l'idée de la vie parfaite, la valeur et la beauté de cette vie... Seront très profitables… des moments de silence, de recueillement… la méditation des réalités éternelles, l'action de grâce après la Messe, c'est surtout grâce à cela qu'ils s'unissent à Dieu et Dieu Lui-même leur dévoile par degrés ses volontés mystérieuses ; et... les adolescents comprennent mieux s'ils sont appelés au sacerdoce ou quel rôle Dieu leur confie.18
Quels sont ces « éléments subsidiaires » dont le Pape a parlé plus haut et qui aideront à y voir clair ?…

En voici cinq. Ils montreront à un jeune homme s’il a le droit… et peut-être le devoir de dire : « Me voici, Seigneur ! »

Cinq signes donnant à un candidat à un état de perfection la certitude qu’il peut avancer en sécurité de conscience.

1° Comprendre que, dans telle vocation, je servirai mieux le Seigneur, je m’y sanctifierai mieux… je travaillerai mieux à mon salut et au salut des âmes, je glorifierai mieux Dieu ici-bas et là-haut.

Parlant de ceux qui restent vierges pour le Royaume des Cieux, Notre-Seigneur nous dit que l’on ne peut le comprendre sans une grâce spéciale :

Tous ne comprennent pas cette parole, mais seuls ceux auxquels il a été donné19.

Il ne s’agit pas de savoir qu’en théorie la vocation religieuse est plus élevée que la voie commune ; mais si, moi, avec mes qualités concrètes, je servirai mieux le Seigneur, ainsi. Si donc je le comprends, j’ai déjà une première indication divine.

2° Avoir les dispositions requises.

Dans la XVᵉ annotation, saint Ignace nous dit qu’en dehors des Exercices, il est « licite et méritoire » de « pousser » non tout le monde, mais « toutes les personnes ayant les dispositions requises » à choisir «… Virginité, Vie religieuse et toute forme de perfection évangélique ».

Il y a là un élément indicateur très précieux. Quelqu’un n’a pas les dispositions requises, normalement (sauf miracle) on peut conclure que Dieu ne l’appelle pas… Attention ! Dieu l’appelle peut-être à une autre vocation. Mais, normalement, pas à celle pour laquelle il n’a pas les dispositions requises.

(Exemples de dispositions requises : minimum d’intelligence, s’il y a des études à faire, minimum de santé, s’il faut partir en mission, etc… et pour toute vocation : Avoir du Bon Sens.)

3° Il ne faut pas qu’il y ait de contre-indications.

On sait ce qu’en médecine, on appelle « contre-indication » ; par exemple : vous avez une maladie de cœur, vous ne pouvez pas faire l’aviateur, ni le docker, etc…; vous avez le foie malade, ne mangez pas trop de chocolat ; vous avez de mauvais yeux, il y a contre-indication pour être employé des chemins de fer, etc…

De même, il y a des « contre-indications » à une vocation. Les unes de droit naturel, d’autres imposées par le droit canon ; par exemple : un jeune homme, seul soutien de famille pauvre, un homme qui a des dettes ou des procès, ne peuvent pas entrer au noviciat sans avoir réglé ces questions. Un fils illégitime ne peut être prêtre.

De même certaines infirmités, certaines tares, certaines fautes publiques, du moins pour certaines vocations. Egalement certaines habitudes dont un jeune homme n’arriverait pas à se corriger, etc…

Il y a dans ce 3º un éliminatoire important qui peut donner des lumières sur l’existence ou l’absence d’une vocation.

4° Il faut, si l’on se donne à Dieu, accepter les renoncements que la Pratique des Conseils exige.

Il vaut mieux ne pas faire de vœu,

dit l’Ecclésiaste V, 4,

que de faire un vœu et ne le pas tenir.

Quelqu’un qui ne voudrait pas, par exemple, observer la chasteté, la pauvreté ou l’obéissance, ne doit pas s’engager dans la vie religieuse. Un homme qui pécherait contre la chasteté ne devrait pas avancer sans avoir corrigé une mauvaise habitude :

Une longue chasteté, dit saint Bernard, est une seconde virginité.

Enfin :

5° Enfin, il faut trouver un Evêque ou une Congrégation qui vous accepte.

Nous avons là le signe officiel de l’appel de Dieu. Si vous ne trouvez aucun Évêque ou aucune Congrégation qui vous accepte, restez en paix. C’est signe que Dieu ne vous appelle pas.

Toutefois, attention ! Ne jugeons pas trop vite ni trop sommairement. Quelqu’un peut ne pas convenir à telle Congrégation et réussir très bien dans telle autre. De même, tel qui jugera à vue d’œil qu’un enfant n’a pas la vocation, peut se tromper. Il est permis d’insister et de voir ailleurs. Surtout si l’on constate chez un sujet les cinq signes précités.

Exemple :

On raconte qu'un petit séminariste fut renvoyé d'un petit Séminaire pour Je ne sais quelle étourderie. Le curé, connaissant l'enfant, l'envoya dans une école apostolique où le jeune homme fit de grands progrès, passa au Grand Séminaire, prit ses grades en Théologie. Prêtre, il devint bientôt prélat chargé de hautes fonctions et un beau jour Cardinal. Selon la coutume, le diocèse d'origine, honoré d'avoir un de ses enfants revêtus de la pourpre cardinalice, lui fit une grande fête à la cathédrale. Un banquet suivi qui eut lieu au Petit Séminaire. À la fin du repas, le nouveau Cardinal demanda au Supérieur : 

— Ne pourriez-vous pas m'apporter le cahier des entrées ?

... et il lut à l'année à laquelle personne ne songeait plus : 

— Pizzardo, renvoyé pour manque de vocation.

Le Cardinal sortit alors son stylo et ajouta avec humour : « E oggi, Cardinale della Santa Chiesa ! » (Et aujourd'hui, Cardinal de la Sainte Église !) Il s'agit de Son Eminence le Cardinal Pizzardo, aujourd'hui à la tête de tous les Séminaires et de toutes les Universités du monde20. Comme quoi : il ne faut pas juger trop vite. On peut se tromper !...

Le droit canon réduit à quatre ces signes de vocation :

  1. L’INTENTION DROITE.
  2. L’APPEL DE L’ÉVÊQUE .
  3. LES QUALITÉS REQUISES.
  4. L’ABSENCE D’EMPÊCHEMENT OU D’IRRÉGULARITÉS .

Quelqu’un qui remplit ces quatre conditions peut-il se donner sans crainte de se tromper ?

Oui !… même s’il n’en a pas envie21 Le savant théologien Noldin dit :

Quiconque ayant l’idonéité et l’intention droite aspire au sacerdoce peut se présenter à l’Evêque.

C’est d’ailleurs le même enseignement que nous trouvons à travers les divers décrets conciliaires.

Enseignement du Concile.

Dans le Décret sur la formation des prêtres (« Optatam totius »), le Concile Vatican Il donne le même enseignement.

« 2. C'est à toute la communauté chrétienne qu'incombe le devoir de susciter les vocations... 

Les maîtres… doivent s'efforcer d'épanouir les jeunes qui leur sont confiés de telle sorte qu'ils puissent entendre l'appel de Dieu et y répondre volontiers…

... Cette activité convergente de tout le peuple de Dieu en faveur des vocations répond à l'action de la divine Providence qui accorde les dons voulus aux hommes choisis par Dieu pour participer au sacerdoce hiérarchique du Christ et qui charge les ministres légitimes de l'Église d'appeler ainsi que de consacrer par le sceau du Saint-Esprit au culte de Dieu et au service de l'Église, les candidats ayant fait leurs preuves, dont la capacité est reconnue et qui — en toute liberté et avec une intention droite — demandent à exercer une si haute mission… »

Jeune homme, si tu veux !…

Voici un jeune homme quelconque, vif, intelligent, il se marierait volontiers, plusieurs jeunes filles lui tournent autour. Il n’aurait qu’à faire un signe.

Mais, frappé par le manque d’ouvriers évangéliques, le grand nombre d’âmes qui périssent faute d’apôtres, il entrevoit toutes les suites qu’aurait pour le salut du monde son renoncement aux joies permises du mariage… s’il consacrait toute sa vie au service de Dieu. Il voit les suites de ce don chez un François-Xavier, un Jean Bosco, un Vincent de Paul, un Jean-Marie Vianney. Il se dit :

Et, pourquoi pas moi ?…

Les cinq signes ou conditions indiquées plus haut, il les possède :

  1. Il comprend l’efficacité qu’aurait son sacrifice pour le service de Dieu et de la sainte Église. Le nombre de familles transformées !…
    Et, combien il se sanctifierait mieux !
  2. Il a les dispositions requises.
  3. S’il se donne à Dieu, il est bien décidé, avec sa grâce, à en tenir les obligations.
  4. Il n’a pas de contre-indication.
  5. Il trouvera facilement un Evêque ou une Congrégation qui l’acceptera.

Ce jeune homme peut-il se dire : Dieu m’appelle ? Je lui dévoue ma vie ? Je me voue à son service ?…

— Sans aucun doute ! Ce jeune homme peut considérer, comme, dites a lui ces paroles du Divin Maitre :

Si vis ! Si tu veux, va, vend tous tes biens, donne-les aux pauvres et tu auras un trésor dans le Ciel, et viens et suis-moi !

« Aucun motif, dit saint Ignace, ne doit me déterminer à choisir ou à rejeter ces moyens-là, si ce n'est le service et louange de Dieu Notre-Seigneur et le Salut éternel de mon âme. »22. 

Saint Thomas23 nous dit qu’il faut plus de raisons pour ne pas se faire religieux que pour se faire religieux. Et, il répète plusieurs fois dans le même article :

Surtout, ne va pas chercher conseil auprès de ceux qui t’empêcheront

et il cite ce mot de saint Jérôme :

Hâte-toi, je t’en prie et si tu hésites, coupe les amarres plutôt que de perdre ton temps à les dénouer.

Une fois la question de la vocation résolue devant Dieu, cessez d'aller consulter à droite et à gauche et d'hésiter... C'est un moyen classique dont le démon se sert pour embrouiller et décourager un grand nombre.

Les parents n'ont pas le droit d'empêcher un enfant de se donner à Dieu, ni même d'imposer un trop long délai (par exemple, les obliger à attendre la majorité, ou d'avoir achevé leurs études, ou d'avoir une situation). C'est un abus dont ils auront à rendre compte à Dieu. Le jeune homme qui demanda à Jésus de pouvoir enterrer son père et sa mère avant de répondre à l'appel du Christ ne revint pas24. Notons en passant que même la Loi française autorise un jeune homme de 18 ans à choisir sa situation.

Que le jeune homme ne fasse pas attendre Dieu.

Que pour ce qui est de lui, dès que la question est claire, Il se donne tout de suite généreusement au Christ, et passe à la réalisation, dès qu'il le pourra. On ne fait pas attendre le Seigneur.

Allons, jeune homme ! Allons, jeune homme, décide-toi !…

Saint Ignace25 te dit :

À un jeune homme qui te ressemblerait, que lui conseillerais-tu pour la plus grande gloire de Dieu et la plus grande perfection de son âme ?…

Que voudras-tu avoir choisi, aujourd’hui, à ton lit de mort ?…

Tes divers arguments, d’un côté ou de l’autre, que valent-ils… au Tribunal de Dieu ?…

Et, n’hésite plus. Agis en conséquence. Si vis !… Comprends la grâce… Comprends l’honneur qui t’est fait.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est Moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis, pour que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure !26

Réponses aux objections

1° Mais à ce compte, tout le monde devrait se donner à Dieu ? Ce serait la fin du monde !

Le saint Père Berthier répondait :

— Ce serait la plus belle fin du monde !

Mais, rassurez-vous, le « Si vis », « Si tu veux » et beaucoup ne veulent pas !… Hélas ! et de plus… les cinq signes indiqués sont un éliminatoire qui va loin.

Par contre, puisque notre pèlerinage terrestre nous est donné comme moyen pour aimer et servir Dieu librement ici-bas et mériter de jouir de Dieu dans une extase éternelle de contemplation et d’amour. Nous devons choisir tout ce qui nous y aidera le mieux. C’est Dieu qui nous y invite.

2° Mon attrait vers la chair n’est-il pas un obstacle à la vocation ?

— Non (sauf tempérament exceptionnel d’ogre). Saint Alphonse se fâchait quand on objectait contre la vocation la concupiscence de la chair.

— Mais croyez-vous, disait-il, qu’elle ne vous tentera pas dans le mariage ? Vous y aurez des occasions de pécher au dedans et au-dehors… En vie religieuse, vous aurez beaucoup moins d’occasions de pécher, beaucoup plus de secours. Ce serait un péché contre l’espérance de croire qu’avec tous ces secours que donne la règle, on ne puisse résister aux démons.

De fait, et l’on ne le sait pas assez !… il est relativement facile de pratiquer la chasteté en religion.

  • Celui qui observe la modestie des yeux et des sens.
  • Celui qui tient compte de la règle pour les relations avec le monde extérieur.
  • Celui qui fuit les occasions de péchés.
  • Celui qui prie, qui se confie en Marie, qui pratique un peu de mortification, qui s’ouvre filialement de ses fautes et tentations à son directeur de conscience, celui qui passe à la contre-attaque (prière et pénitence) dès que le tentateur s’approche…
  • Celui-là facilement pratiquera la chasteté parfaite. C’est une des grâces et des plus pures des joies de la vie religieuse.
3° Je ne connais pas toutes les congrégations pour choisir…

Il n’est pas nécessaire de les connaitre toutes pour se décider… pas plus que d’attendre de connaitre toutes les femmes du monde avant de se marier ; ou d’essayer toutes les chaussures de Paris avant de se décider à en acheter une paire.

Dieu nous mène.

S’il vous appelle, Il vous fera connaître la Congrégation où, il vous veut… ou s’Il vous veut dans le clergé diocésain.

De soi, toutes les Congrégations approuvées par l’Église peuvent amener à la perfection religieuse. Cependant, on peut choisir telle qui répond le mieux à nos aspirations et à notre faiblesse, ou que nous comprenons être d’une nécessité plus urgente.

Saint Alphonse recommande surtout de ne pas choisir une communauté relâchée ou contaminée par la mauvaise doctrine.

4° Que penser de celui qui ne serait pas dans sa vocation ?

Saint Ignace répond :

Si celui qui est entré dans une vocation à vœux définitifs l’a fait sans intention droite, par exemple : pour faire plaisir à sa marraine ou pour avoir une belle situation, il doit s’en repentir et s’efforcer de mener une bonne vie dans l’état où il s’est engagé27. Dieu l’aidera.

Celui qui doute de sa vocation ?

Quant à celui qui est entré dans un état de vie, approuvé par l’Église avec l’intention droite et l’appel légitime des supérieurs, il n’est pas hors de sa voie…

Le démon est un menteur.28

Il n’a pas à s’inquiéter ni à changer de vie.

Qu’il méprise ces tentations. On ne se trompe pas en se donnant à Dieu. Si l’Ennemi essaie de le ramener à des sentiments d’égoïsme étroit, que l’élu du Seigneur chasse le démon en renouvelant de tout son cœur sa consécration totale par le Cœur Immaculé de Marie et le recours à saint Joseph, terreur des démons. Qu’il continue sans discuter à bien accomplir ses devoirs d’état. Et le démon s’enfuira.

Si la prière est le grand moyen de connaitre sa vocation et d’y répondre, la prière est également le grand moyen d’y persévérer.

Celui qui prie se sauve et celui qui ne prie pas se damne

écrivait saint Alphonse. Et, il ajoutait :

Tous les damnés sont en Enfer parce qu’ils ont cessé de prier et ils n’y seraient pas s’ils n’avaient pas cessé de prier.

Et, saint Bernard s’écriait en face des pièges du démon :

Ratio spei meæ, Maria !

Toute ma raison d’espérer, c’est Marie !

Comment la Mère de l’Église, la Reine des Apôtres pourrait-elle abandonner les « Consacrés » qui l’appellent :

Dans la tempête, regarde l’Etoile, invoque Marie,

répétait saint Bernard.

La persévérance d’un consacré est très facile pour peu qu’il en prenne les moyens.

Je sais à qui je me suis confié !29

Dieu n’abandonne jamais ceux qui se sont confiés à Lui.

Non deserit nisi deseratur,

dit saint Augustin.

Il peut être abandonné, mais Lui n’abandonne pas.

La crainte de ceux qui tremblent de ne pouvoir arriver à la perfection par leur entrée en religion est déraisonnable, dit saint-Thomas30. 

Et, il cite le mot de saint Augustin : Pourquoi hésites-tu ? Jette-toi en Lui. Ne crains pas. Il ne va pas se soustraire pour te laisser tomber. Jette-toi en Lui en toute sûreté. Il te recevra et te guérira31

Aussi le Concile, dans « LUMEN GENTIUM » encourage-t-il les âmes à se donner ainsi totalement à Dieu et à y persévérer :

« En effet, les conseils volontairement embrassés selon la vocation particulière à chacun, aident considérablement à la purification du cœur et à la liberté spirituelle. Ils tiennent continuellement allumée la ferveur de la charité et, ainsi qu'il est prouvé par l'exemple de tant de saints fondateurs, ils sont capables de mieux former le chrétien selon le genre de vie virginale et pauvre que le Christ Notre-Seigneur choisit pour lui et que la Vierge Sa Mère embrassa… »

« Que chacun de ceux qui sont appelés à la profession des conseils prenne les plus grands soins afin de persévérer et d'exceller davantage dans la vocation à laquelle Dieu l'a appelé, pour une plus riche sainteté de l'Église et pour la plus grande gloire de la Trinité, une et indivisible, laquelle, dans le Christ et par le Christ, est la source et l'origine de toute sainteté32. »

R.P. L.-M. BARRIELLE, Fraternité saint-Joseph33


Articles connexes

Discours du Pape Paul VI à l’occasion du 4è congrès des directeurs nationaux pour les vocations ecclésiastiques, le jeudi 13 mai 1971.


Notes & Références

  1. Vatican II
  2. I Petr. V, 9-10
  3. 3 décembre 1966, discours au Congrès des Vocations Sacerdotales.
  4. cf. « Pour qu’il règne », 2e partie : Le complot révolutionnaire
  5. Lumen Gentium Il
  6. (ibid.)
  7. « Tout jeune homme catholique… doit se poser un jour cette question aux conséquences incalculables. »
    Tout au long du texte nous pouvons remarquer que l’auteur destine son texte aux jeunes garçons, en vue de la vocation sacerdotale (ou monastique).
    Cependant, de nombreux éléments, peuvent également apporter de bons éléments dans le discernement des esprits des jeunes filles.
    L’Eglise catholique recommande, aussi à tous catholiques de se poser cette question « Ai-je la vocation ? »
  8. Exercices Spirituels, n° 135
  9. ibid
  10. Jo. XV, 16.
  11. 23
  12. 23
  13. ibid
  14. verset 21 Jésus lui dit : « Si tu veux être parfait, va vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens et suis-moi. »
  15. Marc X, 21
  16. Actes des Apôtres IX, 6
  17. 1er Livre des Rois III, 9
  18. Ibid
  19. Matth. XIX
  20. Giuseppe Pizzardo est né le 13 juillet 1877 à Savone (Italie), il décède le 1er août 1970.
    Il est ordonné prêtre en 1903, exerce les fonctions de préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, il est secrétaire du SAint-Office. En 1937, le Pape Pie XI l’élève au rang de cardinal. Il est également préfet de la Congrégation pour les séminaires et les universités…
    On le considère comme profondément conservateur.
  21. Evidemment, il en serait autrement s’il s’agissait d’une répugnance invincible ou d’une acceptation forcée par la pression d’un Père ou d’une Marraine. Dans ce cas l’intéressé ne remplirait pas les conditions voulues.
  22. 169
  23. lisez toute la question 189, art. 10 de sa * Secunda Secundae
  24. Matth. VIII
  25. n°* 185, 187
  26. Jo. XV.
  27. 172
  28. Jo. VIII 44
  29. 2 Tim. 1, 12
  30. ibid
  31. Confessions. VIll.
  32. Lumen Gentium VI, 46 et 47.
LA FRATERNITE SAINT JOSEPH
Appel pressant de Dieu ou désir de perfection conduisant à tout quitter pour le service du Seul Seigneur, la Vocation, sacerdotale ou religieuse, est un phénomène qu'aucune crise dans l'Église, qu'aucune pression dans la Société civile ne pourra jamais enrayer. Quelle que soit l'époque, Quel que soit le pays, Dieu continuera toujours à faire sa moisson parmi les âmes généreuses.

La Fraternité Saint-Joseph :
Créée en 1975, la Fraternité Saint-Joseph, devant une crise qui désoriente trop de catholiques et leur fait perdre confiance en beaucoup de séminaires et ordres religieux.

Elle a pour buts
Aider ceux qui en éprouvent le besoin à approfondir, entre laïcs et avec l'aide de prêtres et de religieux, le problème de la Vocation sacerdotale ou religieuse.
Orienter éventuellement vers les Couvents ou Séminaires correspondant le plus à leur Vocation personnelle ceux de ses membres qui le désireraient.

Ses moyens :
Tout cela par l'intermédiaire de chapitres mensuels, Retraites fermées, Récollections, où sont abordés le problème de la Vocation, des Vocations particulières, la spiritualité des grands Ordres Religieux, et leur histoire.

Un bulletin bimestriel, "Le Courrier Saint-Joseph" met régulièrement au courant des activités de la Fraternité.

En contact permanent avec de nombreux Couvents et Séminaires, nous souhaitons que dans un avenir prochain, avec la Grâce de Dieu, la Fraternité Saint-Joseph puisse contribuer au renouveau religieux tant souhaité dans notre pays, repeuplant et développant les Instituts restés fidèles à la Tradition de l'Église.

Pour toute demande de renseignements complémentaires sur nos activités ou sur le Courrier Saint-Joseph, vous pourrez écrire à : 

Diffusion : Fraternité Saint-Joseph - 19, rue Lhomond - 75005 Paris.

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